Ce n’est pas un film !
2019 | 106 min
Version sous-titrée en français à venir bientôt (Original: This Is Not a Movie)
Sélections et prix
Sélection officielleToronto International Film Festival, Toronto, Canada (2019)
Sélection officielleDOC NYC, New York, United States (2019)
Sélection officielleRIDM, Montreal, Quebec, Canada (2019)
Sélection officiellePalm Springs International Film Festival, Palm Springs, California, United States (2020)
Best of Fests Doc Edge Festival 2020, Wellington, Nouvelle Zélande (2020)
Meilleure oeuvre dans la division de l'apprentissage continu (Prix du gouverneur de Tokyo )Japan Prize International Educational Contest, Tokyo (2020)
Pendant plus de 40 ans, le journaliste Robert Fisk a signé des articles sur certains des conflits les plus violents et les plus clivants au monde.
Réalisé par Yung Chang, Ce n’est pas un film ! suit Fisk dans le feu de l’action tandis que, les pieds sur terre, le carnet à la main, il sillonne des territoires ravagés par la guerre, débusquant les faits et communicant sans tarder ses reportages au pays pour y rejoindre un auditoire composé de millions de personnes.
Transformer l’expérience brute en dépêches incisives et passionnées requiert la détermination d’assister directement aux événements et la ténacité de révéler ce que d’autres n’oseraient dire. Son incessante quête des faits vaut à Fisk sa part de controverse. Mais en dépit du danger, il continue d’assurer la couverture des événements à chaud en s’adressant directement aux parties prenantes.
En cette époque de fausses nouvelles, alors qu’on qualifie volontiers les journalistes d’« ennemis du peuple », la détermination de Fisk à témoigner de la réalité prend l’allure d’un obsédant combat pour faire éclater la vérité.
À propos du film
Pendant plus de 40 ans, le journaliste Robert Fisk a signé des articles sur certains des conflits les plus violents et les plus clivants au monde : l’Irlande du Nord, les Balkans, la Syrie.
Réalisé par Yung Chang, Ce n’est pas un film ! suit Fisk dans le feu de l’action tandis que, les pieds sur terre, le carnet à la main, il sillonne des territoires ravagés par la guerre. Il interviewe combattants et civils, débusquant les faits et communicant sans tarder ses reportages au pays pour y rejoindre un auditoire composé de millions de personnes.
Alors que les entreprises engloutissent les médias indépendants et que le langage revêt des allures d’arsenal, un autre combat se livre en arrière-plan. Dans un cycle de nouvelles de 24 heures qui va s’accélérant, transformer l’expérience brute en dépêches incisives et passionnées requiert la détermination d’assister directement aux événements et la ténacité de révéler ce que d’autres n’oseraient dire.
Son incessante quête des faits vaut à Fisk sa part de controverse. Mais en dépit du danger, il continue d’assurer la couverture des événements à chaud en s’adressant directement aux parties prenantes, qu’il s’agisse d’Oussama Ben Laden ou d’une jeune Palestinienne dont le père vient d’être assassiné. Contrairement à ce qu’illustrent les films romantiques d’où sont nées les premières ambitions du journaliste, il arrive rarement que la justice triomphe, que les méchants soient punis et que les conclusions se révèlent heureuses. Car « la vérité, c’est qu’il ne s’agit pas d’un film », comme Fisk le fait si bien valoir.
En pondérant les déchirantes réalités du travail — combats armés, bombardements, génocide — par des intermèdes de calme — lecture du journal à l’heure du thé —, Yung Chang peint plus que le portrait d’un journaliste à l’œuvre. Sans la compassion intrinsèque qui anime Fisk et les autres correspondants, jamais le cœur d’une histoire ne serait mis au jour. Il leur faut saisir l’histoire, la raconter telle qu’elle est et, peu importe la situation, toujours prendre le parti de ceux qui souffrent.
En cette époque de fausses nouvelles, alors qu’on qualifie volontiers les journalistes d’« ennemis du peuple », la détermination de Fisk à mettre en question les centres du pouvoir et à témoigner de la réalité, sur le terrain et en temps réel, prend l’allure d’un obsédant combat pour faire éclater la vérité.
Synopsis
Pendant plus de 40 ans, le journaliste Robert Fisk a signé des articles sur certains des conflits les plus violents et les plus clivants au monde. Le réalisateur Yung Chang suit Fisk dans le feu de l’action tandis que, les pieds sur terre, le carnet à la main, il sillonne des territoires ravagés par la guerre, débusquant les faits et communicant sans tarder ses reportages au pays pour y rejoindre un auditoire composé de millions de personnes.
Mot du réalisateur
Avant d’entreprendre ce film, je me suis demandé : « Pourquoi est-ce que je veux faire un film sur Robert Fisk, un journaliste britannique qui couvre le Moyen-Orient ? » Je me méfiais de cette idée d’offrir une tribune à quelqu’un qui n’avait pas à se battre pour en obtenir une (en sa qualité d’homme blanc privilégié et d’âge mûr) plutôt qu’à une personne qui pourrait en bénéficier davantage. Mais après un premier voyage de recherche à Beyrouth en compagnie de Fisk, je me suis rendu compte que ce film ne porte pas sur Robert Fisk : il s’interroge plutôt sur la façon dont le journalisme s’intègre au cycle saturé et abrégé des nouvelles à notre époque. Il porte sur la nécessité de la compétence médiatique. Sur la recherche de la « vérité » et la façon dont chaque journaliste interprète ce mot pour nous tous. Ce film se penche sur les idées véhiculées sans relâche par l’intermédiaire de Fisk, mais il ne s’agit pas d’une biographie. Je veux que le public discute avec Fisk, l’interroge, le critique. Il peut se montrer cinglant et désagréable, mais les personnages qui, comme lui, sont en quête de vérité ont une mission plus élevée que de chercher à être agréables — et ils tiennent souvent le rôle du canari dans la mine de charbon. This Is Not a Movie est un film sur un correspondant à l’étranger qui a consacré sa vie et son travail à une région du globe dont on a souvent donné une image fausse. Fisk s’est employé à présenter au reste du monde les nouvelles qu’à son avis on ne voyait pas.
En qualité de cinéaste sino-canadien, j’ose espérer que ma perspective et ma démarche artistique témoignent d’une approche qui ne découle pas d’un point de vue blanc et colonialiste. J’ai pris soin de m’entourer d’une équipe diversifiée et de partenaires qui connaissent la région de l’intérieur, dont la productrice Nelofer Pazira (réalisatrice, actrice, journaliste canadienne d’origine afghane et vedette du film Kandahar de Mohsen Makhmalbaf), le directeur photo Duraid Munajim, un Canadien d’origine irakienne, le compositeur Ohad Benchetrit, israélo-canadien, ainsi que le cocompositeur Justin Small. De plus, le monteur Mike Munn (Les histoires qu’on raconte), les producteurs Allyson Luchak (série Soupçons) et Ingmar Trost (Solitary), de même que la productrice exécutive Anita Lee (Les histoires qu’on raconte) m’ont été d’une aide indispensable pour la réalisation de ce film.
Je pense que nous avons créé une production qui mettra à l’épreuve les convictions du public à propos du journalisme, de la subjectivité de la vérité, de notre complicité dans la guerre. Un film qui amènera à s’interroger sur la pertinence du texte écrit dans le paysage en constante évolution de la consommation médiatique.
Clip # 1
Clip # 2
Clip # 3
Clip # 4
Images
Équipe
Générique
(À venir – voir dossier de presse anglais)
Relations de presse
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Nadine Viau
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-458-9745
n.viau@onf.ca -
Jennifer Mair
Attachée de presse – Toronto
C. : 416-436-0105
j.mair@onf.ca | @NFB_Jennifer
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À propos de TINAM INC.
Les coproductrices Allyson Luchak et Nelofer Pazira conjuguent leurs années d’expérience en production, en écriture et en réalisation pour fonder TINAM Inc. Toutes deux travaillent à des œuvres cinématographiques que la critique accueille avec grand enthousiasme. Au nombre des créations dont Allyson Luchak signe la production figurent les documentaires City of Joy et Enlighten Us (Tribeca, 2016) et la série Netflix Soupçons, que le New York Times qualifie de « chef-d’œuvre ». Les films de Nelofer Pazira sont présentés en première à Cannes, ainsi que dans d’autres festivals : Locarno, Genève, Édimbourg, São Paulo, Toronto ou Montréal. Tous récompensés, Kandahar, Retour à Kandahar et Déshonneur obtiennent une reconnaissance internationale.
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À propos de Sutor Kolonko
Fondée en mai 2010 à Cologne, en Allemagne, la société Sutor Kolonko est destinée à offrir une plateforme indépendante pour l’élaboration et la production d’ambitieux longs métrages documentaires ou de fiction. L’entreprise aspire à constituer à la fois un lieu d’accueil et un point de départ, en particulier pour les jeunes auteurs et réalisateurs. Sutor Kolonko privilégie les coproductions internationales qui sont portées par des histoires convaincantes racontées dans un style distinctif.
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L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.
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Blue Ice Docs – Société de distribution canadienne
Mise sur pied en 2014 dans le cadre d’un partenariat entre Robin Smith, président de KinoSmith, et Neil Tabatznik, copropriétaire du groupe Blue Ice, Blue Ice Docs tire parti de l’expertise et des compétences des deux entreprises pour acquérir, financer et développer une vaste gamme de projets documentaires qui lui viennent de tous les coins du monde. Invisible Essence: The Little Prince, Blue Note Records: Beyond the Notes, Nothing Like a Dame, Minding the Gap et Chef Flynn comptent parmi les productions actuelles de la société. D’autres sont en préparation, dont Buddy, Gurrumul, The Silence of Others, Watergate, Killing Patient Zero et All the Wild Horses.