CACHÉ
2020 | 11 min
Animation 2D
Anglais, sous-titres français
Sélections et prix
Mention spéciale du jury – Compétition canadienneSommets du cinéma d'animation, Montréal, Canada (2020)
Mention spéciale - Catégorie court métrage de la Compétition internationale officielle Festival International du cinéma Indépendant de Buenos Aires (BAFICI), Buenos Aires, Argentina (2021)
Mention spéciale – Grande compétition courts métragesWorld Festival of Animated Film – Animafest Zagreb, Croatie (2021)
European Film Academy Short Film CandidateKrakow Film Festival, Pologne (2021)
The International Federation of Film Societies (FICC) Don Quixote AwardKrakow Film Festival, Pologne (2021)
Mention spéciale – Compétition internationaleFriss Hús Budapest International Short Film Festival, Hongrie (2021)
Top 10 Audience Favorite – International Program Sao Paulo International Short Film Festival, Brésil (2021)
Prix spécial du jury pour les courts métrages (Koji Yamamura) New Chitose Airport International Animation Festival, Hokkaido, Japon (2021)
Prix Pont d’Or Festival de Cinéma d'Animation de Pontarlier, France (2021)
Mention spéciale du jury Animateka International Animated Film Festival, Slovénie (2021)
Prix - Winner of the Main Competition Piccolo Festival dell’Animazione, Italie (2021)
Prix - Silver Award for Motion DesignLos Angeles Animation Festival, Californie (2021)
Sélection officielleKaboom Animation Festival, Amsterdam (2022)
Plus de prix et sélections
Deux frères jouent gaiement à cache-cache tandis que leurs parents préparent le repas. L’un compte et l’autre, bien déterminé à gagner, s’empresse de se cacher dans une petite armoire pleine de verres. Les secondes passent… puis les minutes… les années… et les décennies. De temps en temps, le garçon jette un coup d’œil par la porte de l’armoire, et ce qu’il voit est à chaque fois nouveau et étrange. À chacun de ses regards, tout ce qu’il connaît — les gens et les choses — change et s’estompe, jusqu’à ce qu’il se retrouve complètement seul.
Scénarisé et réalisé par le cinéaste primé Daniel Gray (t.o.m., 2006 ; teeth, 2015), CACHÉ est un court métrage d’animation surréaliste, sentimental et terrible à la fois. C’est un film très personnel, métaphorique, qui tente de transmettre l’étrange sensation de nostalgie et de déconnexion qui peut exister dans le monde moderne. Ce monde où l’on peut se voir et se parler en temps réel malgré la distance géographique, sans pour autant pouvoir partager un repas, un verre ou une place sur le canapé. Un monde de fantômes, de voyeurs regardant passivement les souvenirs faner, et les proches vieillir et inexorablement… disparaître.
Accompagné d’une bande sonore minimaliste et d’une conception visuelle associant une simplicité lumineuse et spacieuse à des fragments opaques, CACHÉ est un film déchirant et prophétique sur les liens familiaux, l’angoisse sociale et l’isolement dans un monde devenu incohérent et méconnaissable.
Coproduit par la Cellule Productions (France), CUB Animation Studio (Hongrie) et l’Office national du film du Canada, CACHÉ explore métaphoriquement l’éloignement par rapport au foyer et tente de donner corps à cette sensation de déconnexion.
SYNOPSIS COURT
Deux frères jouent gaiement à cache-cache tandis que leurs parents préparent le repas. L’un compte et l’autre, bien déterminé à gagner, s’empresse de se cacher dans une petite armoire pleine de verres. Les secondes passent… puis les minutes… les années… et les décennies. De temps en temps, le garçon jette un coup d’œil par la porte de l’armoire, et ce qu’il voit est à chaque fois nouveau et étrange. À chacun de ses regards, tout ce qu’il connaît — les gens et les choses — change et s’estompe, jusqu’à ce qu’il se retrouve complètement seul.
Scénarisé et réalisé par le cinéaste primé Daniel Gray (t.o.m., 2006 ; teeth, 2015), CACHÉ est un court métrage d’animation surréaliste, sentimental et terrible à la fois. Accompagné d’une bande sonore minimaliste et d’une conception visuelle associant une simplicité lumineuse et spacieuse à des fragments opaques, CACHÉ est un film déchirant et prophétique sur les liens familiaux, l’angoisse sociale et l’isolement dans un monde devenu incohérent et méconnaissable.
UNE ET DEUX LIGNES
En deux lignes
Deux frères jouent gaiement à cache-cache. L’un compte et l’autre, bien déterminé à gagner, s’empresse de se cacher dans une petite armoire. Les secondes passent… puis les minutes… les années… et les décennies. CACHÉ est un film déchirant et prophétique sur les liens familiaux, l’angoisse sociale et l’isolement dans un monde devenu incohérent et méconnaissable.
En une ligne
Deux frères jouent à cache-cache. L’un d’eux trouve la cachette idéale… et n’en sort jamais. À l’extérieur, la vie continue.
Style et approche sonore
Le dernier court métrage d’animation de Daniel Gray, CACHÉ, est d’un calme rafraîchissant. À une époque où l’animation est remplie de cris et de hurlements, CACHÉ est surtout murmures. « J’ai fait le choix du calme la plupart du temps, dit Gray. L’approche visuelle du film met les contrastes en évidence. Entre l’intérieur et l’extérieur de l’armoire. Entre les différents moments de la journée, des années, des états d’esprit. Si bien que le calme s’est avéré fort utile pour introduire des moments de stress et de chaos ; pour qu’ils tranchent nettement. »
La palette du film change aussi, passant de grands espaces lumineux à une vision plus sombre, fragmentée et claustrophobe. « J’avais besoin de montrer qu’il ne s’agit pas d’une famille éclatée. C’est un foyer normal, où des enfants qui respirent le bonheur jouent à un jeu par pur plaisir. Le début du film devait donc dégager une atmosphère différente de ce qui allait suivre. Quand la mécanique de la déconnexion s’installe, l’armoire devient un espace impossible, où j’ai voulu exagérer les volumes pour bien montrer la transformation physique du personnage. L’extérieur de l’armoire devait sembler étrange, mais le même chaque fois qu’il ouvrait la porte. Par conséquent, il fallait changer l’éclairage et les couleurs efficacement et montrer aussi l’état affectif ressenti à l’extérieur. »
Entretien avec le réalisateur Daniel Gray
Vous avez qualifié CACHÉ d’interprétation moderne du mal du pays. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Dans CACHÉ, j’ai essayé de rendre compte de la palette d’émotions qui me traversent lorsque je pense à la maison de mon enfance. Je ne m’y sens plus chez moi ; mes parents vieillissent, mes frères et sœurs aussi, mais pas progressivement comme lorsque j’habitais près d’eux : plutôt en grands pans distincts qui s’imposent à moi chaque fois que je leur rends visite. Je voulais donner corps à cette sensation de déconnexion. Le mal du pays était autrefois une émotion palpable. Quand on ne voyait pas quelqu’un ou qu’on ne lui parlait pas, il nous manquait. Aujourd’hui, c’est très différent : on peut se voir et se parler à tout moment malgré l’éloignement géographique ; le mal du pays se traduit donc par l’absence d’un lien émotionnel très particulier.
La première fois que j’ai vu le film, j’ai cherché des indices de mauvais traitements ou de dysfonctionnement familial, mais il n’y en a pas. Cette famille est heureuse. Était-il important qu’il s’agisse d’un foyer normal en apparence ?
Oui, il fallait que le personnage « caché » ne fuie pas une personne ou une situation. Pour moi, disparaître d’un endroit pour apparaître dans un autre était très amusant. Je ne voulais pas qu’il se cache pour échapper à un événement traumatisant parce que le sujet du film aurait alors été l’acte de se cacher plutôt que son effet.
Avez-vous pensé dès le départ au jeu de cache-cache ou avez-vous envisagé d’autres jeux ou d’autres approches ?
Le jeu de cache-cache a été le premier mécanisme que j’ai utilisé. J’avais lu une nouvelle du poète hongrois István Kemény intitulée A bújócska (la cachette), qui porte sur une grande partie de cache-cache. L’atmosphère de la nouvelle correspondait vraiment à ce que je voulais faire. J’avais déjà l’idée de l’appartement et du personnage en retrait — peut-être dans un appartement parallèle ou dans plusieurs appartements —, mais la nouvelle m’a donné l’idée qu’il soit caché dans ce dont il se trouve à l’écart. J’ai aimé l’idée du personnage qui se cache dans la pièce et qu’on ne peut donc pas voir, alors qu’on sait pourtant qu’il est dans l’armoire.
Les thèmes de l’angoisse sociale et de l’isolement abordés sont très actuels en ces temps d’Internet et de pandémie. Les aviez-vous déjà à l’esprit lorsque vous avez réalisé CACHÉ ?
Ces thèmes sont très présents lorsqu’on vit dans un pays [la Hongrie] qui est très différent de son environnement d’origine. On est plus enclin à craindre l’isolement lorsqu’on maîtrise très peu la langue du pays et qu’on n’y connaît personne. J’ai bien sûr puisé dans cette peur. Le fait que les sentiments dont je parle sont maintenant universels alors qu’ils étaient autrefois relativement marginaux joue en faveur du film.
Vous avez réalisé vos deux derniers films avec Tom Brown. En quoi la coréalisation se compare-t-elle à votre travail actuel en solo ? Est-elle plus facile ? Cette collaboration vous manque-t-elle ?
La camaraderie de travail avec Tom me manque. Il reste l’un de mes meilleurs amis et nous discutons beaucoup. Notre amitié est cependant plus forte maintenant que nous ne parlons plus de travail, d’échéances et de ce genre de choses. C’était devenu le principal sujet de nos échanges et je suis heureux que ce ne soit plus le cas.
J’aimerais réaliser certains projets futurs dans le cadre d’une collaboration, mais je crois qu’il vaut mieux que je travaille seul pour d’autres. Dans CACHÉ, j’aborde des sujets qui sont très personnels et intimes, j’ai donc préféré m’y consacrer seul.
Affiche
Bande-annonce
Extrait
Images
Équipe
Générique
Un film de
Daniel Gray
Conception sonore
Olivier Calvert
Animation
Daniel Gray
Margot Barbé
Benoit Michelet
Islena Neira
Théo Sigot
Studio de colorisation
Borderline Films
Gouacheurs
Juliette Cousin
Mathieu Monluc
Stagiaire gouache
Antoine Jové
Directrice de production
Shanti Bourse
Chargé de production
Eric Manevy
Administration
Audrey Schnell
Comptable
Edwige Gordiet
Rôles
Jeunes frères
Ryan Hill
Mihály Áron Zima
Frères adultes
Amir Sám Nakhjavani
Marcell Miklós
Père
Chris Cottrell
László Kövesdi
Télé
Chimwemwe Miller
Direction de voix
Kathleen Fee
Bálint Farkas Gelley
Enregistrement des voix
Luc Léger
Péter Benjámin Lukács
Casting de voix
Judit Lakrovits
Bruiteur
Nicolas Gagnon
Enregistrement du bruitage
Geoffrey Mitchell
Mixage sonore
Isabelle Lussier
Équipe technique
Eloi Champagne
Luc Binette
Randall Finnerty
Titres
Dave Thomas
Mélanie Bouchard
Montage en ligne
Serge Verreault
Administration
Rosalina Di Sario
Coordination de production
Dominique Forget
Faisal Moula
Assistante de production
Mariann Bogár
Mise en marché
Geneviève Bérard
Conseils juridiques
Soyo Giaoui
Christian Pitchen
Dr. Gergely Kalocsay
Assurance
Rubini & Associés
Société d’expertise comptable
Lebrun Audiovisuel
Remerciements
Olivier Catherin, Pascal Simonpietri, Louis Jacobée, Tiffany Fontaine, Alice Delalande, Alexandra Cola, Géraldine Baché, Charline Thenot, Elsa Tournier, Anne Le Normand, Hervé Regignano, Eric Réginaud, Simon Legueré, Mathieu Carré, Lionel Dos Santos, Sophie Hahne, Marion Martinot, Elodie Jacob-Juin, Audrey Granet, Dany Chabot, Agnès Paratte, Alain Rousset, Louise Lebecq, Céline Hautier, Stéphanie Arnold-Simonpietri, Olivier Baussaron, Emmanuel-Alain Reynal, Philippine Gelberger, Judith Abitbol, Igor Auzepy, Benoit Martin, Antoine Plouzen-Morvan, Clara Achache, Stéphane Demoustier, Michel et Claude Demoustier, Arnaud Reguillet
Un merci tout particulier à
Bella
Panni
Wendy
Mum
Dad
Producteurs
Marion Barré, Soyo Giaoui (La Cellule Productions)
Bella Szederkényi, Bálint Farkas Gelley (Cub Animation)
György Czutor (Official Films)
Maral Mohammadian (NFB)
Producteur délégué
Michael Fukushima (NFB)
Avec le soutien de Le Centre national du cinema et de l’image animée – Fonds d’aide à l’innovation
Avec le soutien de Ciclic-Région Centre-Val de Loire, en partenariat avec le CNC
Avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine, en partenariat avec le CNC
Dans le cadre du Pôle Image Magelis, avec le soutien du Département de la Charente, en partenariat avec le CNC
Sélection officielle pitchs MIFA 2019 Festival international du film d’animation d’Annecy
Ce projet a bénéficié d’une résidence NEF animation à l’Abbaye royale de Fontevraud, programme odyssée – ACCR, avec le soutien du Ministère de la Culture, du CNC et de la Région des Pays de la Loire.
Avec le soutien du programme de patronage du Conseil hongrois des médias
Produit par
La Cellule Productions
CUB Animation
The National Film Board of Canada
© 2020 La Cellule Productions, CUB Animation, The National Film Board of Canada
Relations de presse
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Nadine Viau
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-458-9745
n.viau@onf.ca
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À propos de la Cellule Productions
La Cellule Productions est une maison de production parisienne qui développe des projets de fiction et d’animation. Soyo Giaoui et Marion Barré, ses productrices déléguées, adoptent une ligne éditoriale audacieuse et éclectique. Ayant toutes deux appris leur métier sur le tas, elles aiment l’idée de travailler et de « grandir » ensemble en soutenant une diversité d’artistes qui partagent les mêmes ambitions artistiques. Elles se sont récemment lancées dans des coproductions internationales et expérimentent d’autres formats comme les séries web.
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À propos de CUB Animation Studio
Bálint Farkas Gelley et Bella Szederkényi fondent CUB Animation Studio en 2015, partageant tous les deux l’obsession de raconter des histoires au moyen des outils sans pareils qu’offre l’animation, mis au service de jeunes talents prometteurs. CUB a une prédilection pour le contenu pour enfants conçu dans un style typique d’Europe centrale et la production de remarquables courts métrages d’animation. CUB prend souvent part à diverses activités internationales visant la présentation de projets comme celles de la CEE, du Cartoon Springboard et du MIFA d’Annecy. CUB collabore aussi aux films de fin d’études de l’université MOME, à Budapest, et a récemment eu la joie et la fierté de voir le court métrage Entropia, de Flóra Anna Buda, remporter le Teddy Award à la Berlinale 2019.
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L’ONF en bref
L’Office national du film du Canada (ONF) est un chef de file dans l’exploration de l’animation comme forme d’art, de mise en récit et de contenu innovateur pour les nouvelles plateformes. Il produit des œuvres d’animation audacieuses dans ses studios situés à Montréal, mais aussi partout au pays, et collabore avec les créateurs et créatrices les plus en vue de la planète dans le cadre de coproductions internationales. Les productions de l’ONF ont remporté plus de 7000 récompenses, dont, en animation, 7 Oscars et 7 Grands Prix du Festival d’Annecy. Pour accéder à ces œuvres uniques, visitez ONF.ca.