Boat People
2023 | 9 min 59
Mélange d’animation traditionnelle en 2D, d’animation multiplan image par image et de rendu numérique en 3D
Version originale anglaise avec sous-titres français (à venir)
Prix et festivals
Prix Kathleen ShannonYorkton Film Festival, Canada (2024)
Mention spécialeOberhausen International Short Film Festival, Allemagne (2024)
Mention spéciale, prix CrossmediaBologna Children’s Books Fair, Italie (2024)
Prix Helen Hill du court métrage d'animationNew Orleans Film Festival, É.-U.A. (2023)
Prix du public du court métrage d'animationNew Orleans Film Festival, É.-U.A. (2023)
Grand Prix du Jury - Court métrage d'animationCalgary International Film Festival, Canada (2023)
Prix de la diversité - GagnantSPARK ANIMATION, Canada (2023)
Sélection officielleFestival du court métrage de Clermont-Ferrand, France (2024)
Sélection officielleBFI London Film Festival, Royaume-Uni (2023)
Sélection officielleDOC NYC, É.-U.A. (2023)
Sélection officielleOttawa International Animation Festival, Canada (2023)
Plus de prix et sélections
Une production de l’Office national du film du Canada
Enfant, au Vietnam, la mère de Thao sauve les fourmis des bols d’eau sucrée. Les minuscules créatures vont un jour lui rendre la pareille, guider sa famille désespérée hors des ténèbres et lui montrer la voie vers la sécurité.
Dans Boat People, l’illustratrice et autrice Thao Lam entreprend sa propre mission de sauvetage créatif. Associée à l’animateur Kjell Boersma, elle raconte la trajectoire spectaculaire de sa famille dans les eaux tumultueuses de l’Histoire. Les siens comptent en effet parmi les 1,6 million de personnes réfugiées qui ont fui le chaos de l’après-guerre au Vietnam. Comme tant d’autres, ils se sont aventurés en mer de Chine méridionale, à bord d’embarcations précaires, non pontées.
Avec un style narratif éblouissant, les cinéastes mettent en parallèle un récit très humain et une leçon de vie tirée du comportement des fourmis. Celles-ci ne connaissent peut-être pas la perte, remarque Thao Lam dans sa narration minimaliste tout en retenue. Pourtant, les images racontent l’histoire d’êtres humains qui portent ce fardeau tout au long de leur existence. L’esthétique saisissante de ce documentaire animé repose sur une technique hybride : animation 2D traditionnelle, animation multiplan image par image et rendu 3D qui reflètent l’aspect unique des textures et des motifs du papier imprimé que Thao Lam fabrique à la main.
Histoire personnelle gravée dans le vif, exquise par sa singularité, Boat People se fait l’écho, au-delà du temps et de la culture, de thèmes universels qui touchent tous ceux et celles qui se sont battus pour protéger des êtres chers.
SYNOPSIS COURT ET LONG
SYNOPSIS COURT
Enfant, au Vietnam, la mère de Thao sauve souvent les fourmis des bols d’eau sucrée. Des années plus tard, celles-ci vont lui rendre la pareille. Le documentaire animé Boat People emploie une métaphore frappante pour relater la fuite d’une famille sur les eaux tumultueuses de l’Histoire.
Coréalisé par Thao Lam et Kjell Boersma, le film repose sur une technique hybride : animation 2D traditionnelle, animation multiplan image par image et rendu 3D pour refléter l’esthétique unique des textures et des motifs du papier que Thao Lam fabrique à la main.
SYNOPSIS LONG
C’est une question de karma : enfant, au Vietnam, la mère de Thao sauve les fourmis des bols d’eau sucrée. Les minuscules créatures vont un jour lui rendre la pareille, guider sa famille désespérée hors des ténèbres et lui montrer la voie vers la sécurité.
Dans Boat People, l’illustratrice et autrice Thao Lam entreprend sa propre mission de sauvetage créatif. Associée à l’animateur Kjell Boersma, elle relate la trajectoire spectaculaire de sa famille sur les eaux tumultueuses du 20e siècle.
Avec une originalité et un style narratif éblouissants, les cinéastes mettent en parallèle une leçon de vie tirée du comportement des fourmis et un récit profondément humain. Les fourmis ne connaissent peut-être pas la perte, note Thao Lam dans sa narration minimaliste. Pourtant, les images racontent l’histoire d’êtres humains qui portent ce fardeau tout au long de leur existence.
La famille de Thao Lam compte au nombre des 1,6 million de personnes réfugiées qui ont fui le chaos d’après-guerre au Vietnam et traversé la mer de Chine méridionale sur des embarcations non pontées. Des milliers d’entre elles ont perdu la vie en chemin, tandis que beaucoup d’autres ont pris la décision déchirante de rester, sans jamais revoir leurs proches.
Élégante économie visuelle, métaphore frappante : les cinéastes ont élaboré un récit insolite de rupture et de résilience. L’esthétique originale du film repose sur un mélange d’animation traditionnelle en 2D, d’animation multiplan image par image et de rendu numérique en 3D, afin de refléter fidèlement le langage artistique de Thao Lam. Des papiers à motifs et des textures fabriqués à la main, créés à l’aide d’encre noire imprimée elle aussi à la main sur du papier, se combinent pour produire des collages multicouches.
Un vaste camp de personnes réfugiées en Malaisie, dépeint dans une animation stylisée, évoque une société souterraine industrieuse qu’on rencontre dans la nature, tandis qu’une petite colonne de fourmis qui marche inlassablement vers un destin inconnu devient une manifestation poignante de persévérance et de survie.
Histoire personnelle gravée dans le vif, exquise par sa singularité, Boat People parle, au-delà du temps et de la culture, à tous ceux et celles qui ont lutté pour protéger leur famille ou leur communauté.
Production de l’Office national du film du Canada, Boat People est coréalisé par Thao Lam et Kjell Boersma, et produit par Justine Pimlott et Jelena Popović. Anita Lee en a assuré la production exécutive.
Extraits
ENTREVUE AVEC THAO LAM ET KJELL BOERSMA
Quelle est l’origine de ce projet ?
Thao : Ma mère racontait souvent cette histoire, je l’ai entendue toute ma vie. Même si j’écris des livres pour enfants, je voyais ce récit sous forme de film. Tant d’éléments suggèrent le mouvement : les bateaux, les vagues, les tempêtes. La narration repose sur le mouvement, sur la façon dont les gens et différentes créatures migrent. Une adaptation cinématographique me semblait tout à fait pertinente.
Votre titre renvoie à un événement historique précis. S’agit-il d’un choix délibéré ?
Thao : Au départ, Boat People ne constituait qu’un titre provisoire, puis il s’est imposé. Essentiellement, il décrit l’expérience de ma famille. Nous ne faisons pas directement référence à l’Histoire dans le film – nous parlons de ma famille et des fourmis. Le titre nous ramène donc à cet événement, à la guerre du Vietnam, à l’exode des personnes réfugiées, qu’on qualifiait alors souvent de « boat people » quand elles arrivaient du Vietnam. Des gens comme ma famille. Je me suis habituée à l’entendre et, pour le meilleur ou pour le pire, cette expression fait désormais partie de mon identité.
Kjell : Il y a aussi un lien intéressant avec le thème des fourmis. Nous ne percevons pas les fourmis comme des individus, elles ne sont qu’une masse, et le terme « boat people » tend à gommer les singularités. Dans ce film, nous retraçons le passé de Thao, nous y intégrons des éléments personnels. Je pense que le titre joue sur cette idée : sortir un récit de l’anonymat dans lequel l’Histoire l’avait plongé.
Pourquoi cette métaphore en particulier ?
Thao : Les fourmis ont toujours fait partie de l’histoire que ma mère racontait. Elle a sauvé les fourmis et celles-ci l’ont sauvée en retour. J’aime cette notion de karma. Nous avons fait une tonne de recherches, à la fois sur la guerre du Vietnam et sur le comportement des fourmis, et alors toutes sortes de liens sont apparus, entre autres l’instinct de survie et de protection mutuelle des fourmis. Le scénario est passé par de multiples étapes, mais je pense que nous avons réussi à trouver un bon équilibre entre ces deux aspects.
Kjell : C’est la métaphore des fourmis qui m’a intéressé lorsque Thao m’a présenté son projet. J’ai immédiatement vu le fascinant potentiel d’interaction entre les deux thèmes : la migration humaine et le comportement de ces insectes. Nous aurions pu établir de nombreuses comparaisons, mais, en fin de compte, nous voulions raconter une bonne histoire. Nous nous sommes concentrés sur la famille de Thao ; nous avons mis en place les éléments visuels et ils nous ont suggéré des moyens d’intégrer le récit des fourmis.
Comment votre collaboration s’est-elle déroulée ?
Thao : Nous avions des atouts différents en poche pour aborder cette entreprise. Je n’avais jamais fait de film auparavant : Kjell a dû se montrer très patient. C’est lui qui avait réalisé la bande-annonce de mon premier livre, Skunk on a String. Il a donc été le premier animateur à qui j’ai soumis l’idée. Je lui suis infiniment reconnaissante d’avoir accepté le projet. Nous avons travaillé ensemble sur le scénario. Je lui fournissais des détails sur l’histoire de ma famille, et il poussait le tout plus loin, à un autre niveau, jusqu’à ce que nous découvrions le ton juste. Les images reprennent le type d’illustration de mes livres : je travaille avec du papier et des collages. Nous nous en sommes tenus à ce langage. Le travail de Kjell consistait à trouver un moyen de recréer cette esthétique artisanale avec l’animation. Nous avons fini par travailler avec des outils numériques. Kjell a collaboré avec les autres membres de l’équipe sur ces aspects techniques tandis que je détaillais la marche à suivre pour les illustrations.
Kjell : J’ai supervisé l’animation proprement dite, mais c’est le style de Thao qui orientait chaque plan. Thao concevait une ébauche pour la composition, créait les personnages et les accessoires, et nous fournissait les textures du papier, qu’elle réalise en pressant des lavis à l’encre sur du papier aquarelle. J’adore la qualité artisanale des illustrations de ses livres. Il était essentiel pour moi d’en restituer l’authenticité dans l’animation, ce qui a approfondi encore la complexité du récit. Je ne pouvais m’empêcher de penser à toutes ces personnes qui ont fait le même voyage et qui n’ont pas survécu. L’œuvre de Thao aurait très bien pu ne jamais exister. Je tenais donc à rester fidèle à son style, à sa démarche.
Le film s’apparente-t-il à un acte de sauvetage ?
Kjell : Cela peut sembler un peu grandiloquent. Je dirais simplement qu’il m’importait de réussir cette histoire. Le parcours s’est révélé long, et il n’y a pas beaucoup d’endroits qui nous auraient donné les ressources nécessaires pour expérimenter autant d’aspects dans la poursuite de notre processus d’animation. Je suis très reconnaissant à l’ONF de nous avoir accompagnés dans cette aventure. Nous n’aurions pas pu réaliser ce film autrement.
Quelles techniques d’animation avez-vous utilisées ?
Kjell : Au départ, nous avons essayé de recréer l’œuvre de Thao image par image. Thao n’emploie pas de marionnettes articulées. Pour obtenir les bonnes poses, nous avons dû traiter chaque image illustrant des personnages animés comme une construction individuelle et y apporter des modifications plusieurs fois par seconde. Nous avons mis au point un procédé efficace de découpe au laser grâce auquel nous avons pu convertir l’animation traditionnelle en composants de papier, que nous avons ensuite assemblés en images.
Cette opération laborieuse et la planification nécessaire minaient la créativité. Après avoir vu nos tests d’animation, Eloi Champagne et nos productrices, Jelena Popović et Justine Pimlott, nous ont suggéré d’utiliser le numérique pour obtenir un résultat similaire. Je résistais à l’idée d’abandonner la pureté de la démarche physique, mais, en définitive, bâtir l’ensemble sous forme de scènes en 3D nous a rapprochés de l’œuvre de Thao. Le papier se compose de nombreuses couches délicates, imbriquées les unes dans les autres. Nous n’y serions pas arrivés avec la découpe au laser. Grâce au numérique, nous avons pu revenir sur ces scènes des mois plus tard, y apporter des modifications au fur et à mesure que le film prenait forme. Autrement dit, nous avons pu nous concentrer sur l’histoire.
Thao, comment ressentez-vous le passage du livre au film ?
Thao : Mes livres comportent plus d’images que de texte. Au début, je m’attendais à la même chose lors de la réalisation du film. Mais ça ne se passe pas du tout comme ça ! Le film ouvre tellement de possibilités, la perspective visuelle entre autres. Je travaille essentiellement avec du papier et j’avais tendance à produire des compositions à plat. Je n’avais pas l’habitude de tenir compte de la perspective, mais, quand on travaille sur un film, les différents angles de la caméra multiplient les points de vue. Quelle expérience d’apprentissage !
Autre innovation pour moi : travailler avec la musique et le son. Je n’avais pas saisi à quel point la musique contribuait au fil de l’histoire, l’approfondissait. Le processus d’écriture et de réécriture du scénario s’est avéré fort utile. Toute cette expérience a aiguisé mes talents de conteuse. Tout ce que j’ai appris, je le garderai à l’esprit pour écrire de nouveaux livres. Et lorsque je travaillerai sur un récit, je me demanderai comment transposer cette histoire au cinéma.
Qu’en est-il de la trame sonore ? A-t-il toujours été clair que ce serait Thao qui assumerait la narration ?
Thao : J’étais la seule à ne pas l’avoir compris ! Depuis le début, l’équipe pensait que c’était moi qui devais raconter l’histoire. Bien sûr, c’est mon histoire personnelle, mais je me voyais plutôt comme une doublure en attendant de trouver la personne parfaite. Tout le monde disait, en plaisantant, que je voulais George Clooney pour la narration ! Pour être honnête, j’en suis encore toute retournée. Les feux de la rampe m’intimident, mais je bénéficie d’un excellent encadrement.
Kjell : Il a toujours été clair pour moi que c’est Thao qu’on devait entendre en voix hors champ. Toutefois, le reste de la trame sonore a constitué une démarche en soi. Cela a pris du temps, mais nous avons finalement trouvé un son et un ton que nous aimions tous les deux, un son qui complétait le minimalisme du récit et la texture des images. Nous désirions quelque chose de hors normes, qui sortait des sentiers battus. Nous préférions éviter d’aborder les thèmes émotionnels de front. Tout au long du film, il y a deux histoires – celle des fourmis et celle des humains – qui interagissent l’une avec l’autre et multiplient les couches de sens. Nous voulions que le son et la musique ajoutent une couche supplémentaire. C’est une ligne délicate à suivre : approfondir la compréhension du récit sans dire au public ce qu’il doit ressentir.
Parlez-nous de votre équipe.
Kjell : L’ensemble du processus s’est révélé ardu. Chaque membre de l’équipe y a joué un rôle essentiel. Nous avons commencé par l’animation traditionnelle dessinée à la main, que nous avons laissée à l’état plutôt brut, mais qui fournissait tout ce dont nous avions besoin pour l’interprétation des personnages, comme le rythme et l’émotion. Miranda Quesnel et Simon Cottee, nos animatrice et animateur, sont tous deux exceptionnellement doués dès qu’il s’agit du jeu de personnages sobres et complexes sur le plan émotionnel, ce que nous recherchions.
Une fois les ébauches terminées, un autre animateur, Adam Brown, les a retravaillées dans Harmony. Adam Brown a utilisé des squelettes (rigs) numériques complexes composés de plusieurs moutures des personnages. Tout cela a exigé une attention particulière. Adam Brown anime essentiellement les personnages en trois dimensions : profondeur, texture, déplacement. Ainsi, pour chaque image, nous possédions au moins trois versions sortant d’Harmony.
Nous avons fondu ces versions dans les nuanceurs de Cinema 4D, pour y ajouter de la profondeur et une présence physique. Nous sommes ensuite passés à l’éclairage et aux effets supplémentaires avant d’effectuer le rendu final. C’est à Martin Sulzer, notre directeur technique, qu’incombait la mise en place de tous ces éléments. Il a donc joué un rôle essentiel. C’est facile de décrire une procédure qui fait intervenir quantité de logiciels, mais c’est tout autre chose de bâtir un réseau et de coder tous les outils qui permettent à ces plateformes de communiquer entre elles de manière à ce que les animateurs et animatrices puissent créer librement, avant tout.
Samantha Lucy, notre assistante à l’animation, a également joué un rôle crucial. Notre processus reposant sur de nombreuses compétences très spécialisées, nous avions besoin d’une personne assez polyvalente pour travailler sur nos actifs créatifs, à chaque étape. D’ailleurs, le regard neuf de Jordan Kawai s’est avéré primordial : notre monteur a en effet amélioré le film à bien des égards. Et, bien sûr, nos productrices Justine et Jelena nous ont constamment poussés (et parfois sans pitié) à peaufiner notre projet et à éliminer le superflu.
Quels publics visez-vous ? Quel message souhaitez-vous faire passer ?
Thao : Lorsque j’ai publié The Paper Boat, qui raconte cette histoire sous une forme différente, j’ai reçu de nombreux commentaires, surtout de personnes réfugiées, notamment d’origine vietnamienne, installées au Canada et aux États-Unis. Elles m’ont dit à quel point ce récit ressemblait à leur propre histoire. On considère d’ailleurs souvent ce livre comme un moyen d’engager la conversation sur le sujet. C’est pourquoi j’espère que le film touchera tous ceux et celles qui ont vécu des expériences similaires. Mais il a aussi une portée universelle. On entend parler de pays qui refusent d’accueillir des personnes réfugiées, qui les renvoient. Même pendant la guerre du Vietnam, certains bateaux ont été remorqués en mer et n’ont pas été autorisés à accoster. Je veux que le public comprenne qu’on ne choisit pas ce statut. Aucune autre option ne s’offre à ces gens. J’espère donc que le film sensibilisera l’auditoire tout en racontant un récit empreint d’humanité.
Kjell : Malheureusement, cette histoire demeure d’actualité. Lorsque nous avons commencé le film, la crise des personnes réfugiées venant de Syrie nous habitait, et maintenant il y a la guerre en Ukraine. Je suis convaincu que le film continuera à avoir un écho. Comme le dit Thao, il peut servir de déclencheur pour une conversation sur un sujet compliqué et difficile. Enfant, l’animation m’obsédait, j’étais souvent attiré par des questions que nous pensions probablement trop sombres pour les petits. Mais l’animation ne se résume pas à un divertissement. Elle aborde aussi des thèmes complexes et essentiels.
Affiche
Images
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Équipe
Générique
RÉALISATION KJELL BOERSMA, THAO LAM
SCÉNARISATION THAO LAM, KJELL BOERSMA
NARRATION THAO LAM
MUSIQUE ORIGINALE RESPECTFULCHILD
CONCEPTION SONORE OLIVIER CALVERT, PIERRE-YVES DRAPEAU
CONCEPTION THAO LAM
MONTAGE JORDAN KAWAI, KJELL BOERSMA
DIRECTION TECHNIQUE MARTIN SULZER
ANIMATION MIRANDA QUESNEL, SIMON COTTEE, ADAM BROWN, KJELL BOERSMA
PRODUCTION EXÉCUTIVE ANITA LEE
PRODUCTION JUSTINE PIMLOTT, JELENA POPOVIĆ
ONF.ca
© 2023 Office national du film du Canada
Relations de presse
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Nadine Viau
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-458-9745
n.viau@onf.ca
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L’ONF en bref
L’Office national du film du Canada (ONF) est un chef de file dans l’exploration de l’animation comme forme d’art, de mise en récit et de contenu innovateur pour les nouvelles plateformes. Il produit des œuvres d’animation audacieuses dans ses studios situés à Montréal, mais aussi partout au pays, et collabore avec les créateurs et créatrices les plus en vue de la planète dans le cadre de coproductions internationales. Les productions de l’ONF ont remporté plus de 7000 récompenses, dont, en animation, 7 Oscars et 7 Grands Prix du Festival d’Annecy. Pour accéder à ces œuvres uniques, visitez ONF.ca.