Altötting
2020 | 11 min
Animation 2D
Sélections et prix
Meilleur film d'animationFilmschau Baden-Württemberg, Stuttgart, Allemagne (2020)
Mention honorableInternational Film Festival "Etiuda & Anima" (ONLINE), Cracovie, Pologne (2020)
Prix du Meilleur scénarioFestival international du film d’animation d’Ottawa, Ottawa, Canada (2020)
Meilleur court métrage d'animationIonian Contemporary Animation Festival ICONA (ONLINE), Athènes, Grèce (2020)
Grand PrixCinanima International Animated Film Festival of Espinho, Portugal (2020)
Sélection officielleFestival international du film d'animation d'Annecy, Annecy, France (2020)
Sélection officielleAnimafest Zagreb – World Festival of Animated Film, Zagreb, Croatie (2020)
Compétition officielle GLAS Animation Festival, Californie, États-Unis (2021)
Sélection officielle Bucheon International Animation Festival, Bucheon, Corée du Sud (2020)
Sélection officielleNew Chitose Airport International Animation Festival, Hokkaido, Japon (2020)
Sélection officielleFestival du nouveau cinéma - FNC, Montréal, Canada (2020)
Sélection officielleFestival international du cinéma francophone en Acadie – FICFA, Moncton, Nouveau-Brunswick (2020)
Sélection officielleVictoria Film Festival, Victoria, Colombie-Britannique (2021)
Compétition internationale – Animation AvantgardeVienna Shorts International Short Film Festival, Autriche (2021)
Sélection officielle – Compétition internationaleAnimatou – Festival international du film d'animation, Genève, Suisse (2021)
Plus de prix et sélections
« Vous savez, quand j’étais petit, je suis tombé amoureux de la Vierge Marie. »
Dans la petite ville bavaroise d’Altötting, une mère emmène son jeune fils visiter une chapelle. Fasciné par le sanctuaire de la Vierge Marie à l’intérieur de la chapelle, le garçon entreprend des pèlerinages quotidiens pour voir sa bien-aimée Madone. Son amour, sa dévotion et sa passion pour elle continuent de croître, jusqu’à ce qu’un jour, son monde soit anéanti par le secret bouleversant qui se cache derrière sa beauté éternelle. Envoûtant et profondément personnel, Altötting est le récit d’un passage à l’âge adulte marqué par l’amour, la foi, la mortalité et les illusions brisées.
Dans ce court métrage d’animation émouvant et philosophique, le célèbre cinéaste Andreas Hykade (We Lived in Grass, Ring of Fire, The Runt, Love & Theft) entremêle des scènes qui oscillent entre un minimalisme apaisant et une beauté opulente pour créer l’histoire intemporelle d’une innocence perdue.
Le film met en scène les dessins inspirés de l’artiste et animatrice portugaise primée Regina Pessoa (Histoire tragique avec fin heureuse, Kali le petit vampire, Oncle Thomas – La comptabilité des jours) et nous présente une adaptation ensorcelante de l’Ave Maria de Franz Schubert par le ténor Bernard Richter. Altötting est une coproduction du Studio Film Bilder, de l’Office national du film du Canada et de Ciclope Filmes.
SYNOPSIS COURT
« Vous savez, quand j’étais petit, je suis tombé amoureux de la Vierge Marie. »
Dans la petite ville bavaroise d’Altötting, une mère emmène son jeune fils visiter une chapelle. Fasciné par le sanctuaire de la Vierge Marie à l’intérieur de la chapelle, le garçon entreprend des pèlerinages quotidiens pour voir sa bien-aimée Madone. Son amour, sa dévotion et sa passion pour elle continuent de croître, jusqu’à ce qu’un jour, son monde soit anéanti par le secret bouleversant qui se cache derrière sa beauté éternelle. Envoûtant et profondément personnel, Altötting est le récit d’un passage à l’âge adulte marqué par l’amour, la foi, la mortalité et les illusions brisées.
Dans ce court métrage d’animation émouvant et philosophique, le célèbre cinéaste Andreas Hykade (We Lived in Grass, Ring of Fire, The Runt, Love & Theft) entremêle des scènes qui oscillent entre un minimalisme apaisant et une beauté opulente pour créer l’histoire intemporelle d’une innocence perdue.
UNE ET DEUX LIGNES
En deux lignes
« Vous savez, quand j’étais petit, je suis tombé amoureux de la Vierge Marie. C’est arrivé dans une petite ville bavaroise appelée Altötting. » Envoûtant et profondément personnel, Altötting est le récit d’un passage à l’âge adulte marqué par l’amour, la foi, la mortalité et les illusions brisées.
En une ligne
« Vous savez, quand j’étais petit, je suis tombé amoureux de la Vierge Marie. C’est arrivé dans une petite ville bavaroise appelée Altötting. »
LE STYLE ET L’ANIMATION D’ANDREAS HYKADE
Tout au long de la carrière d’Andreas Hykade, ses films ont oscillé entre deux courants : un style minimaliste tenant presque du bonhomme allumettes (The Runt, Nuggets, Tom) et un dessin plus complexe et visuellement percutant (Love & Theft, Walkampf, Ring of Fire, We Lived in Grass).
Son dernier film, Altötting, relie ces deux approches : il allie un dessin minimaliste élégant et une conception sonore mettant l’accent sur l’espace et le silence à des moments d’opulence éblouissants de détails (notamment dans la scène où la Vierge Marie révèle son secret à l’homme).
Lorsqu’il a conçu ces scènes plus complexes, Andreas Hykade a fait appel à l’animatrice portugaise Regina Pessoa, connue pour sa technique de gravure (ou de grattage) particulière. Il avait découvert son travail en 2000, lorsque son film en noir et blanc Ring of Fire, également réalisé selon la technique du grattage, se trouvait en tournée dans les festivals au même moment que La nuit, première œuvre de la cinéaste. « Les festivals programmaient souvent nos deux films ensemble, explique-t-il. J’ai alors compris que Regina était la reine du grattage sur pellicule et j’ai cessé de me livrer à cet exercice pour me concentrer sur mes bonhommes allumettes. Puis, 15 ans plus tard, j’ai imaginé Altötting comme une sorte de prélude à Ring of Fire. Il me fallait donc de nouveau faire appel à cette méthode, ce qui me laissait deux possibilités : tenter de m’approprier la technique de Regina et arriver à un résultat inférieur, ou convaincre Regina de faire le travail. »
Heureusement pour lui, Regina a bien voulu collaborer. « Je lui en serai toujours reconnaissant, dit-il. J’avais besoin que Regina contribue et qu’elle apporte sa touche divine. Il en résulte, non pas un grattage artificiel, mais quelque chose d’assez magique et vivant, ce qui est exactement ce qu’il fallait pour le film, je crois. »
ENTRETIEN AVEC LE RÉALISATEUR ANDREAS HYKADE
Mis à part vos pèlerinages au sanctuaire de la Vierge Marie, étiez-vous très engagé auprès de l’église, lorsque vous étiez enfant ?
Oui, j’étais enfant de chœur dans le petit village qui se trouvait près d’Altötting. Quand j’avais 12 ans, le pape Jean-Paul II est venu visiter Altötting (il était le premier pape à se rendre en Allemagne depuis 500 ans). Tout le village était sens dessus dessous parce que des journalistes de la télévision venaient rendre compte de l’événement. Comme il leur fallait une belle image bien symétrique pour leurs écrans de télé, ils ont cherché un enfant de chœur d’une taille précise — et c’était exactement la mienne. Alors, ils m’ont choisi. Le pape m’a touché la tête, mais ça n’a eu aucun effet sur moi.
Êtes-vous retourné à la chapelle de la grâce d’Altötting lorsque vous avez commencé ce projet ? Qu’est-ce que vous avez ressenti en y retournant (ou en entrant dans d’autres églises) après ces nombreuses années ?
Eh bien, j’y vais encore, environ trois fois par année, pour observer les gens et voir l’évolution des toiles accrochées aux murs. Il y avait par exemple des peintures de soldats portant des croix gammées qui demandaient de l’aide à la Vierge Marie. Ils s’en sont débarrassés et les ont remplacées par des toiles affreuses peintes par des étudiants.
Le silence et l’espace vide jouent un rôle important dans Altötting — comme c’était le cas aussi dans certaines de vos œuvres minimalistes (Nuggets et Tom, par exemple). D’une certaine façon, cela illustre magnifiquement la force qu’on ressent lorsqu’on se trouve dans une église, où c’est précisément cet immense espace et ce profond silence qui sont si impressionnants.
Pour moi, le silence est la clé de tout, et pas seulement sur le plan auditif, mais sur le plan visuel également : rien ne bouge. Cela peut créer un suspense qui précède l’action — et laisser une place à la réflexion, aussi. Par ailleurs, chaque œuvre semble posséder un rythme naturel qui lui est propre. Pourquoi est-ce si important pour moi ? Parce que je crois qu’il s’agit d’une partie essentielle de la réalisation d’un film.
Vos premiers films, We Lived in Grass et Ring of Fire, étaient imposants, longs et détaillés. Mais vos œuvres plus récentes, comme The Runt, la série Tom et Nuggets, sont plus retenues. Avez-vous consciemment pris la décision de créer des œuvres plus « petites » qui allaient tout de même contenir beaucoup de force et avoir les répercussions des « grands » films ?
Je ne vois pas les choses sous l’angle de ce qui est petit ou grand. Pour moi, plus il y a d’intensité, mieux ça vaut. C’est un peu comme de presser un morceau de charbon dans l’espoir d’en faire un diamant. L’un des aspects importants d’Altötting tient au fait qu’il relie tous les autres films entre eux ; il est donc assez naturel qu’il combine des éléments de toutes les autres productions.
Altötting est étroitement lié à vos films précédents, notamment We Lived in Grass, Ring of Fire et The Runt. Ce sont également des récits sur le passage à l’âge adulte dans lesquels les protagonistes reçoivent des leçons de vie âpres et douloureuses. Avez-vous vécu une enfance heureuse ou, au contraire, remplie de déceptions ?
Elle a été remplie de déceptions. J’avais beau essayer au football, au handball, à la boxe, en natation et ainsi de suite, je n’arrivais pas à m’intégrer. Rien ne fonctionnait. Et j’ai grandi dans un sous-sol — sans fenêtre, sans lumière naturelle. Le lieu semblait plutôt sinistre et isolé. L’art est devenu une façon d’échapper à tout ça. Mais Only Happy When It Rains demeure une de mes chansons préférées.
Vous faites référence à votre mère dans le film et dans le générique de fin. Altötting se présente d’une certaine façon comme un éloge à celle-ci. Lorsque l’homme serre dans ses bras la Vierge Marie, c’est assez touchant et je n’ai pas cessé de penser à un fils faisant ses adieux à sa mère.
C’est d’abord un adieu aux illusions. Cela ne va pas sans une perte de sécurité. La scène des au revoir symbolise les humains affranchis de la religion et abandonnés à leur sort. À un second niveau de signification, la perte de votre déesse renvoie à la perte d’une mère. Ma mère est décédée pendant que nous faisions le film (on a joué l’Ave Maria à ses funérailles), alors il y a aussi cette dimension personnelle.
Avez-vous réconcilié la beauté de la Vierge Marie et les horribles réalités aussi bien de la religion que de l’existence ? Lorsque la foi n’est plus là, qu’est-ce qu’il reste ?
Il reste la conviction selon laquelle nous devrions transformer la force et la beauté de la religion en un monde laïque. Par exemple en composant une chanson qui dit « Blackbird singing in the dead of night », ou en créant quelques-uns de ces films d’animation.
Bande-annonce
Images
Matériel promotionnel
Équipe
Générique
Scénario et réalisation
Andreas Hykade
Conception
Andreas Hykade et Regina Pessoa
Assistant à la réalisation
Orion Schweitl
Narration
Normand D’Amour
Musique
Daniel Scott
Ténor
Bernard Richter
Conception sonore
Olivier Calvert
Direction artistique et supervision de la peinture
Regina Pessoa
Peinture
Regina Pessoa
Sara Naves
André Marques
Alexandre Braga
Animation
Elena Walf
Andreas Hykade
Anselm Pyta
Orion Schweitl
Orchestrations et direction d’orchestre
Daniel Scott
Une adaptation de l’œuvre musicale Ave Maria de Franz Schubert
Musiciens
Amélie Benoit Bastien
Ariane Brisson
Martin Carpentier
Gabrièle Dostie-Poirier
Philippe Dunnigan
Annie Gadbois
Christine Giguère
Annie Guénette
Marcelle Mallette
Madeleine Messier
Elvira Misbakhova
Ligia Paquin
Pierre Pépin
Christian Prévost
Daniel Scott
Julie Sirois
Jocelyn Veilleux
Copiste
Louis Babin
Adaptation des textes
Anne-Marie Desbiens
Bruitage
Lise Wedlock
Assistant au bruitage
Thomas Garant
Enregistrement du bruitage
Geoffrey Mitchell
Enregistrement des voix et mixage de la musique
Charles-Émile Beaudin
Mixage
Isabelle Lussier
Direction technique
Ralf Bohde
Eric Pouliot
Pierre Plouffe
Spécialiste technique – animation
Yannick Grandmont
Coordination technique
Jean-François Laprise
Infographie
Ralf Bohde
Cynthia Ouellet
Montage en ligne
Serge Verreault
Chargée de projet
Bianca Just
Production déléguée
Mylène Augustin
Anne-Marie Bousquet
Coordination de studio
Laetitia Seguin
Michèle Labelle
Administratrices
Diane Régimbald
Karine Desmeules
Coordination de production principale
Camila Blos
Comptabilité
Margarita Garrido
Luís Pereira
Mise en marché
Geneviève Bérard
À la mémoire de
Anica Hykade
Remerciements
Martin Delisle
Dorothee Silbermann
Maria Silvestre
Siddharth Sinha
David Verrall
Avec le soutien de
MFG Baden-Württemberg
Filmförderanstalt Berlin
Instituto do Cinema e Audiovisual
Ministério da Cultura
Production exécutive
Thomas Meyer-Hermann
Abi Feijó
Julie Roy
Production
Thomas Meyer-Hermann
Marc Bertrand
Abi Feijó
Coproduit par
Studio FILM BILDER
L’Office national du film du Canada
Ciclope Filmes
www.filmbilder.de
www.onf.ca
www.ciclopefilmes.com
© 2020 Studio FILM BILDER, Office national du film du Canada, Ciclope Filmes
Relations de presse
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Nadine Viau
Attachée de presse – Montréal
C. : 514-458-9745
n.viau@onf.ca
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À propos du Studio Film Bilder
Fondé en 1989 par Thomas Meyer-Hermann, le Studio Film Bilder possède une vaste expérience en création de courts métrages, de vidéoclips, de séries télévisées et de longs métrages. Le studio, dont le travail récolte les louanges, mise sur la singularité du dessin, l’originalité des histoires, de même que sur un réseau de proches collaborateurs (composé de cinéastes comme Angela Steffen, Julia Ocker, Gil Alkabetz, Andreas Hykade et Phil Mulloy). On lui commande divers travaux, notamment des séquences d’animation pour le long métrage Cours, Lola, cours, un travail préparatoire pour le long métrage d’animation Les trois brigands, ainsi que de l’animation pour Fritzi, histoire d’une révolution. Son équipe signe la production de plusieurs courts métrages applaudis, dont Rubicon, The Runt, The Final Solution, Nuggets et Love & Theft, et crée trois séries à succès destinées aux enfants : Tom and the Slice of Bread with Strawberry Jam and Honey, Patchwork Pals et Animanimals. Ses films lui valent 300 prix et sa chaîne YouTube, youtube.com/filmbilder, comporte 750 000 abonnés.
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L’ONF en bref
L’Office national du film du Canada (ONF) est un chef de file dans l’exploration de l’animation comme forme d’art, de mise en récit et de contenu innovateur pour les nouvelles plateformes. Il produit des œuvres d’animation audacieuses dans ses studios situés à Montréal, mais aussi partout au pays, et collabore avec les créateurs et créatrices les plus en vue de la planète dans le cadre de coproductions internationales. Les productions de l’ONF ont remporté plus de 7000 récompenses, dont, en animation, 7 Oscars et 7 Grands Prix du Festival d’Annecy. Pour accéder à ces œuvres uniques, visitez ONF.ca.
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À propos de Ciclope Filmes
Ciclope Filmes a été fondé par Abi Feijó en 2002 afin de produire des courts métrages d’animation d’auteur, en particulier les films de Regina Pessoa, mais également les œuvres de Paul Bush, Andreas Hykade, Marcy Page, Alice Guimarães et Mónica Santos. Ciclope a à son actif des coproductions avec des partenaires du monde entier, dont l’ONF et Blue Dada Productions (Canada), le Studio Film Bilder (Allemagne), Folimage et Les Armateurs (France), le Studio GDS (Suisse) et The Ancient Mariner (Royaume-Uni). Ses films sont primés lors de grands festivals et événements d’animation, notamment le Festival international du film d’animation d’Annecy, les Annie Awards, le Festival international du film d’animation d’Hiroshima, Anima Mundi, Animafest Zagreb, l’OIAF, SXSW, le Festival international du film pour enfants de Chicago, le Festival international du film de San Francisco, le SICAF, Animanima, Cinanima, Monstra et les Sophia Awards.