24 Davids
2017 | 133 min
Sélections et prix
Film d'ouverture20e édition des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM)
Synopsis
Céline Baril nous entraîne dans un voyage sur trois continents à partir d’une idée aussi simple qu’originale : donner la parole aux « Davids » de ce monde. De tous les âges et tous les métiers, de cosmologue à recycleur, ces 24 Davids composent un écosystème ludique qui se déploie dans toutes les sphères de la connaissance. Vaste laboratoire poétique et politique, le film interroge les mystères de l’univers et les défis du vivre-ensemble et offre une expérience cinématographique d’une tonifiante liberté.
Version longue
Dans son dernier film, 24 Davids, Céline Baril nous entraîne dans un voyage sur trois continents à partir d’une idée aussi simple qu’originale : donner la parole aux « Davids » de ce monde. David, Davide, Dawud, Daouda : ce prénom commun à de nombreuses cultures, dérivé du mot hébraïque daoud qui signifie « chéri » ou « tendrement aimé », devient ici l’incarnation à multiples visages d’une humanité pensante et agissante. Avec intuition et fantaisie, le cinéma de Céline Baril navigue une fois de plus entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, interrogeant les mystères de l’univers et du vivre-ensemble, participant au vital réenchantement du monde.
Pour la cinéaste, le nouveau siècle sera celui de la philosophie et de la science. Son film, résolument humaniste, prend la forme d’un grand laboratoire poétique et politique où prévalent le pouvoir des idées et la puissance de l’intelligence collective. Donnant voix à chacun de ses Davids, sans égard à leur statut social, Céline Baril crée un écosystème ludique et contagieux qui touche à toutes les sphères de la connaissance. Des théories de la physique quantique jusqu’à l’urbanisme, en passant par l’innovation sociale, la passion pour les oiseaux ou la lenteur de l’escargot, ces Davids que séparent des milliers de kilomètres sont ici réunis grâce à la force d’un montage d’une remarquable intelligence.
Quelle place occupons-nous dans l’univers ? Quel est le sens de nos trajectoires individuelles et collectives ? L’un des Davids, cosmologue, évoque la mystérieuse matière noire qui maintiendrait ensemble toutes les galaxies. Un autre, philosophe, réfléchit sur les forces qui privatisent les ressources de la Terre et des communautés. Par le regard et les actions de chacun des Davids, le film dessine la cartographie intime d’une humanité en mouvement et met en lumière de nouvelles communautés solidaires.
Ce voyage hors de l’ordinaire nous mène de l’Amérique du Nord (Canada, États-Unis) à l’Amérique latine (Mexique, Colombie) en passant par les continents européen (Angleterre, France) et africain (Ghana, Togo). On y croise, entre autres, un David-DJ qui fait danser des b-boys dans les rues de Bogota ; un David-animateur de fab labs qui veut que l’Afrique devienne une terre productrice de concepts ; un Dawud-recycleur qui voit dans les déchets le salut de l’humanité ; un David-migrant en transit dans la jungle, dans l’attente du paradis ; ou encore un David-amoureux vivant sur une péniche dans un Londres hors de prix. Se dégage de l’ensemble de ces rencontres aussi diverses qu’inspirantes une communauté d’idées axée sur le partage, qui porte en elle un formidable pouvoir de transformation.
Pensé et réalisé dans le cadre du programme Cinéastes en résidence du Programme français de l’ONF, 24 Davids est un film ample, profondément joyeux, qui nous convie à une grande conversation planétaire où les beautés énigmatiques de l’univers côtoient les nombreux défis de la vie en commun. Par effet de contamination, l’odyssée qui nous est proposée crée un espace de réflexion tout en offrant une expérience cinématographique d’une tonifiante liberté.
Entrevue avec la réalisatrice
1) Je sais que tu es une grande lectrice. En quoi tes lectures ont-elles influencé ce projet ?
Je lis beaucoup sur la science. Je trouve la démarche des physiciens magnifique. Quand tu lis sur le fonctionnement de l’univers, c’est comme de la poésie pure. Nous, les humains, ne sommes qu’un petit point dans l’univers et cela nous renvoie à une forme d’humilité.
Au début du film, je me demande si le XXIe siècle sera le siècle de la philosophie et des sciences parce que tout change, ne serait-ce que dans le domaine du travail. Avec la technologie, tout avance très vite. Il va falloir des sciences humaines et des sciences pures comme la physique pour comprendre dans quoi on vit. Et ce n’est pas uniquement l’écologie qui est en cause ici : ce qu’on a, ce qu’on a brisé et ce qui va nous arriver… c’est beaucoup plus large.
2) Ce questionnement que tu évoques dans une entrevue avec David Bollier était-il la prémisse de ton film ou représente-t-il le résultat de tes recherches ?
Il s’est imposé dans le processus de création. J’étais en train de lire David Bollier quand on a su par hasard qu’il venait à Montréal. On a pris rendez-vous, ça a été notre premier tournage pour ce film. Bollier est un activiste américain qui fait partie d’un mouvement mondial pour la défense des biens communs, notamment l’eau, l’air, les territoires. Il a écrit un livre qui s’appelle Silent Theft, c’est-à-dire le « vol silencieux » de toutes nos ressources par les entreprises. Je lui ai beaucoup parlé de philosophie et lui aussi était d’accord pour dire que le XXIe siècle sera celui des sciences et de la philosophie parce que, avec tous ces grands changements, on se demande tous ce qu’est un être humain aujourd’hui, ce que ça veut dire d’habiter le monde.
3) Donc, il y a cette idée de la rencontre dans tes films, et particulièrement dans celui-ci.
Oui, mes films sont des films de rencontres. Je ne sais jamais où ils vont me mener. C’est ça ma démarche, ma façon de faire. J’aime les hasards, m’en aller sur la route et voir ce qui va se passer. J’aime discuter, me retrouver face à quelqu’un et laisser advenir la vraie rencontre. Il faut que tu jauges qui est en face de toi. En général, ça louvoie, c’est comme quand tu es dans l’avion ou au coin d’une rue : tu rencontres une personne et il se dit des choses très profondes, tu es soudain dans une intimité totale avec quelqu’un. J’aime beaucoup ce processus-là. J’avais un David en la personne de David Bollier et j’en ai cherché d’autres. C’était comme si je ramassais au fur et à mesure mes matériaux pour une sculpture. Tous mes David sont égaux. Ce qui m’intéresse, c’est que tous ces individus que je croise aient trouvé une façon de vivre, qu’ils soient engagés dans leur vie. Chaque David — et ils sont au nombre de 24 — a une chose bien à lui. Et tous ont une qualité que chacun de nous devrait posséder : ils sont empathiques, capables de se mettre dans la peau de l’autre.
4) Pourquoi David ? As-tu eu un amoureux qui s’appelait comme ça et qui t’a marquée au point de te donner envie de faire un film à partir de ce prénom [rires] ?
Je ne suis jamais centrée sur un sujet. J’avance avec l’époque, comme si j’étais tout le temps en mode de tournage. J’avais le désir d’embrasser large, mais il me fallait une contrainte pour ça. Donc, j’en ai cherché une un peu folle, ludique. Et là, j’ai pensé à un prénom et c’est tombé sur David. Je lisais David Bollier à ce moment-là, et David est un prénom commun à plusieurs cultures. J’aimais l’idée de pouvoir me promener à travers le monde, d’avoir des rencontres libres avec une ribambelle de David. On est allés au Mexique, en Afrique, en Colombie, en Angleterre. Je voulais aussi avoir des physiciens. Rien qu’au Perimeter Institute à Waterloo, en Ontario, qui est une école de physique et un formidable lieu pour la recherche, il y avait cinq David. Et quatre à l’Université de Sherbrooke ! On voulait aller en Afrique, où le prénom David existe aussi, sous la forme de Daoud ou de Daouda. Avec ma recherchiste, Pascale Bilodeau, on s’est donc mises en quête de tous ces David. On avance dans le film comme une boule qui roule et, au bout du compte, c’est comme si tous ces David n’en formaient plus qu’un. On a en quelque sorte un écosystème de David, tous des gens qui, même sans grands moyens financiers, s’organisent sans organisation.
On a fini le film à Calais avec un petit Soudanais, un David anonyme qui ne voulait pas dire son nom. La jungle de Calais [qui a été démantelée depuis] est comme une réalité emblématique de ce qui se passe dans le monde, avec tous ces déplacés à cause des guerres et les millions de réfugiés climatiques à venir.
Ce jeune David de Calais veut juste pouvoir vivre sa vie, mais il n’a absolument rien, ne peut rien… Sa présence à la toute fin nous ramène à la réflexion du début du film : le XXIe siècle devra être celui des sciences et de la philosophie parce que, avec tous ces grands changements, on se demande ce qu’est un être humain aujourd’hui, ce que ça veut dire d’habiter le monde.
5) Il me semble que ton film et, plus généralement, ta démarche ne sont pas dans le registre du militantisme.
Non, le film n’a pas ce ton-là. Ce qui lie tous ces David, c’est mon regard, ma façon de regarder la vie, le type de musique que je veux composer avec tout ça. C’était une entreprise risquée, mais j’avais confiance. Le projet était un peu fou et on a eu des sueurs : des David qui n’étaient pas là, d’autres qui nous ont laissé tomber. Il fallait alors en trouver de nouveaux. Le projet évoluait sans cesse. J’étais la colonne vertébrale de toute cette aventure. Je menais les conversations, on apprenait sur l’âme de chacun. Les entretiens filmés duraient généralement une heure, une heure et demie. On recueillait les expériences des gens et ça devenait quelque chose de vivant, de poétique aussi. En fait, le ton est plus poétique que militant. On passe ainsi de David Dewhurst, un cybernéticien de Londres qui milite pour le droit au logement des citoyens, à un jeune qui cherche sa voie dans le monde en offrant des câlins aux passants.
6) Tu montres toutes sortes de réalités différentes. À quelle étape du processus as-tu senti que tu avais un film entre les mains ?
J’avais toute confiance dans les humains que j’avais choisis, mais j’ignorais comment tout ça allait se monter. Je savais que j’avais là un film, un bel écosystème, généreux, poétique, ludique. On voit parfois les techniciens, on voit que je suis en train de tourner un film, que c’est une expérience que l’on vit tous ensemble, une aventure collective. Je visionnais les choses au retour, mais sans commencer à les monter. Quand tu arrives au montage, tu pars glorieuse [rires]… Puis, tu fais un premier visionnage…
Il y a toutes sortes d’étapes dans un montage et, à un moment donné, tu trouves, tu sais que le film est là. J’avais à peu près 33 heures de matériel, ce qui est peu. Je ne tourne pas en mode « caméra de surveillance ». Moi, sur un tournage, quand j’ai ce que je veux, je m’en vais. J’ai donc fait un premier ménage dans le matériel tourné, tout en regroupant les David séparément. Ensuite, j’ai visionné le tout avec Michel Giroux, le monteur. On a beaucoup travaillé à quatre mains. J’adore monter. On s’envoyait des timelines, Michel et moi, puis on se rencontrait. C’était une façon de procéder très dynamique, vraiment le fun. J’étais contente parce que ce ne sont pas tous les monteurs qui acceptent de travailler comme ça. C’est tout de même Michel qui restait le chef monteur. On a travaillé fort, on a eu de grandes peines et de grandes joies, comme dans tout montage.
Des fois, on ne sait plus trop, on arrête une journée et on reprend le lendemain. On a dû passer une trentaine de semaines au montage, le double d’un montage moyen. Mais, dans le processus, c’est une belle aventure.
7) On n’est pas ici dans un documentaire de têtes parlantes. Comment les choses se sont-elles liées ? Comment le montage s’est-il organisé ?
Il faut que tu laisses la boule rouler. Ce sont des gens vivants auxquels tu t’intéresses. Tu passes d’une personne à l’autre, le film fonctionne par cumul. C’est pour cela que je parle d’écosystème ludique et contagieux.
J’aime aussi beaucoup travailler la bande sonore. Après le tournage, comme je ne voulais pas vraiment de ce qu’on appelle une « musique de film », on a trouvé la bonne musicienne (Marie-Hélène L. Delorme) pour un travail collaboratif entre la conception sonore (Marie-Pierre Grenier) et la composition musicale. Marie-Hélène et Marie-Pierre ont réussi à créer une trame délicate où la composition musicale se lie, joue avec les sons ambiants ; un tissu sonore qui crée une tension, qui suggère en sous-couche les dangers qui nous entourent.
8) Tu es partie de la contrainte d’un prénom masculin. Dirais-tu que tu poses un regard féminin sur ces 24 David ? Qu’est-ce qui est féminin dans ton approche ?
Je n’ai jamais analysé ça. J’ai une approche de femme, c’est sûr, dans ma façon de discuter, d’aimer être avec les gens, d’être dans une position d’égal à égal. Mes David sont tous égaux. Il n’y a jamais de hiérarchie entre les gens dans mes films. C’est peut-être là mon côté féminin. Il y a 24 David, mais la colonne du film est une femme. J’ai aussi ma poésie, ma façon de tourner, de monter. Mon équipe était essentiellement féminine, à l’exception de Julien Fontaine, qui était à la direction photo. J’ai quand même eu Katerine Giguère à la caméra, à Londres et à Calais. À la production, il y avait Colette Loumède et Virginie Léger, ma directrice de production. Pascale Bilodeau a fait la recherche. Marie-Pierre Grenier était ma preneuse de son sur le tournage, et aussi ma conceptrice sonore. Marie-Hélène L. Delorme était à la musique. Une équipe féminine donc, oui.
9) Ton film va du micro au macro, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, de l’escargot à l’évocation des galaxies. Et dans tout ça, tu trouves un rythme bien à toi qui fait que le film respire tout en avançant.
Oui, quand je suis en tournage, je suis attentive à tout. Je regarde les gens, les lézards… Le petit escargot est apparu un matin devant la porte de Julien Fontaine. On était à Lomé, au Togo. Julien est allé chercher sa caméra et il a filmé l’escargot, qui s’est ainsi retrouvé dans ma boîte à outils. En physique, il y a le phénomène de la gravité qu’on ne sait pas encore expliquer. Et là, on a cet escargot qui est bien collé au sol et qui avance avec ses petites antennes… Le film avance un peu comme ça, comme une boule qui ramasse. C’est bien, par la suite, de laisser le film quelque temps avant d’y revenir. Le temps fait son œuvre. Le montage, c’est le temps qui fait bien les choses. On se détache, on laisse tomber des éléments, on épure et, à un moment donné, on arrive à une durée. Il faut se laisser aller parce que le film a son esthétique, sa logique, son esprit. C’est moi qui le fais avancer, qui compose avec tout ce matériel, ces entretiens, ces conversations. Mais mon film ne défend pas une thèse, on ne peut pas le définir par un sujet, sinon dire que c’est un film sur l’humanité, l’univers, l’homme dans l’univers, un film sur ce qu’est la vie aujourd’hui à partir de petites situations de notre monde contemporain.
10) Dans quel état d’esprit aimerais-tu que le spectateur se trouve après avoir vu ton film ?
On est dans l’émotion de tous ces humains sur différents continents. C’est une expérience très simple. Les gens sont lumineux et précis dans ce qu’ils sont. Tu as tout ça devant toi et le montage fait en sorte que tout s’imbrique. Si tu te laisses aspirer dans le film, je pense que tu ressens ma démarche, qui est de m’intéresser aux autres. On se retrouve au bout du compte avec plusieurs David dans un film d’où émergent des valeurs humaines et des valeurs pratiques devant une réalité qu’il faut affronter. Il ne s’agit pas ici de susciter une prise de conscience, mais plutôt d’aller vers la poésie et la vie. Juste vivre et être attentif aux choses autour de soi. Et en tirer une petite leçon d’humilité en écoutant ces physiciens qui regardent l’univers et notre Terre, qui est un tout petit point dans tout ce système. Je ne défends pas un sujet ou une cause. Je veux qu’on flotte là-dedans, dans la beauté du monde.
Le film 24 Davids a été produit dans le cadre du programme Cinéastes en résidence, une initiative du Programme français de l’ONF.
Cette conversation a été menée par Marie-Claude Lamoureux, relationniste de presse à l’ONF
Matériel promotionnel
Images
Bande-annonce (Version longue)
Bande-annonce (Version courte)
Équipe
Générique
Productrice
Colette Loumède
Scénarisation | Réalisation
Céline Baril
Images
Julien Fontaine
Images additionnelles
Katerine Giguère
Montage
Michel Giroux
Conception sonore
Marie-Pierre Grenier
Musique
Marie-Hélène L. Delorme
Recherche
Pascale Bilodeau
Prise de son
Marie-Pierre Grenier
Lynne Trépanier
Direction de production
Virginie Léger
Assistants de production
Tania Claudia Castillo
Mario Esteban Castaño Solano
Maximilian Evans
Will Prosper
Francisco Sosa
Frederic Vedomey
Chauffeurs
Omar Agudelo Roman
Daniel Antonio Castaño
John Doe
Mario Rojas Jimenez
Assistants au montage
Joëlle Arseneau
Nicolas Dupont
Philippe Lefebvre
Coordonnateur technique – équipement de tournage
Steve Hallé
Soutien technique au montage image
Pierre Dupont
Isabelle Painchaud
Patrick Trahan
Traduction
Aimée Abra Tenu
Emma Agyei-Dwarko
MELS
Habillage graphique
Ping Pong Ping
Infographie
Mélanie Bouchard
Montage en ligne
Denis Pilon
Bruitage
Alexis Farand
Enregistrement du bruitage
Luc Léger
Mixage
Serge Boivin
Extrait audio
Stravinsky
Wolf Koenig et Roman Kroitor
Office national du film du Canada, 1966
Poème
Hey Woman
Poetra Asantawa
Musiques additionnelles
I am Bogotá
Composée par DJ Fresh
Faluma (Menasa Remix)
Écrite et composée par Agi, R.R. Rillen
Interprétée par Yakki Famirie
I Feel Love
Pete Bellotte, Giorgio Moroder, Donna Summer
Cumbia Hop
Composée par DJ Fresh
Agente de mise en marché
Judith Lessard-Bérubé
assistée de
Jolène Lessard
Administratrice
Sia Koukoulas
Coordonnatrices de production
Chinda Phommarinh
Isabelle Limoges
Gabrielle Dupont
Hélène Regimbal
Adjointes administratives
Pascale Savoie-Brideau
Larissa Estevam Christoforo
Coordonnatrice technique
Mira Mailhot
Productrice déléguée
Mélanie Lasnier
Productrice exécutive
Colette Loumède
Film réalisé dans le cadre du programme
Cinéastes en résidence du Programme français
Une production de l’Office national du film du Canada
Relations de presse
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L’ONF en bref
Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.