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L’ONF au FICFA 2016. En première mondiale, des œuvres incontournables d’artistes émérites et émergents issus de l’Acadie. Simplement Viola de Rodolphe Caron en ouverture et Partie de moi d’André Roy en sélection officielle.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
25/10/2016

ONF@FICFA2016

Le 25 octobre 2016 – Moncton – Office national du film du Canada (ONF)

L’Office national du film du Canada (ONF) présente en première mondiale et en ouverture du Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) la nouvelle œuvre du cinéaste émérite Rodolphe Caron, Simplement Viola. La projection se déroulera le jeudi 10 novembre à 20 h au Théâtre Capitol en présence du réalisateur, de la grande Viola Léger et du président de l’ONF, Claude Joli-Coeur. Sera également projeté en première mondiale à ce 30e FICFA Partie de moi, d’André Roy, court métrage documentaire issu du concours Tremplin 2016 (ONF en collaboration avec Radio-Canada), en présence du réalisateur et de protagonistes du film. Trois courts métrages d’animation y seront aussi projetés : Vaysha l’aveugle de Theodore Ushev ; Une tête disparaît de Franck Dion ; et Oscar de Marie-Josée Saint-Pierre.

Les projections de films de l’ONF au FICFA auront lieu dans divers lieux de la région de Moncton. L’horaire complet et tous les détails des séances se trouvent sur www.ficfa.com. Le festival se tiendra du 10 au 18 novembre 2016.

Les faits en bref

  • Simplement Viola (2016, 79 min), de Rodolphe Caron

Simplement Viola trace avec tendresse et délicatesse le portrait de Viola Léger qui, à 85 ans, incarne toujours la Sagouine, célèbre personnage de la pièce éponyme d’Antonine Maillet créée en 1971. À l’aube d’une nouvelle série de spectacles à Gatineau, la vénérable artiste acadienne ressent une grande fébrilité à l’idée de retourner sur les planches. Le réalisateur Rodolphe Caron la suit pas à pas dans ses préparatifs, la filmant de près, la laissant exprimer librement ses désirs, ses doutes et ses craintes.

Le film est une production de Jac Gautreau du Studio de la francophonie canadienne – Acadie de l’ONF et sera présenté à Radio-Canada Acadie au printemps 2017.

Né à Lac-Baker, au Nouveau-Brunswick, le cinéaste Rodolphe Caron a réalisé plus d’une dizaine de courts, moyens et longs métrages documentaires.

Son documentaire Léonard Forest, cinéaste et poète (Productions Appalaches et ONF) remporte au FICFA 2006 le prix de la meilleure œuvre acadienne.

  • Partie de moi (2016, 23 min), d’André Roy

Partie de moi aborde un sujet méconnu : la perte de cheveux chez les femmes. Le documentaire s’intéresse à Karène, la conjointe du réalisateur. Atteinte d’alopécie, elle est prête à tout pour retrouver sa confiance en elle.

Bénéficiant des témoignages de Madeleine, 17 ans, Jenny, 30 ans et Marie-Claire, 60 ans, ce deuxième documentaire d’André Roy traite de la beauté, du désir, de l’acceptation de soi et de l’acceptation sociale en plongeant dans le quotidien de femmes de trois générations différentes.

Le film est une production de Jac Gautreau du Studio de la francophonie canadienne – Acadie de l’ONF.

Double bachelier de l’Université de Moncton (information-communication et art dramatique), l’homme de théâtre et humoriste André Roy figure parmi les nouveaux visages de la relève en cinéma en Acadie.

En 2015, il présente deux films au FICFA : Un dîner de Noël pas comme les autres (fiction) et L’humour c’est secondaire (documentaire). Ce dernier, composé de deux volets, est diffusé sur la chaîne Unis à l’hiver 2016.

Partie de moi est issu du concours Tremplin 2016 et produit par l’ONF avec la collaboration de Radio-Canada. Il prendra l’affiche en novembre 2016, puis sera diffusé en 2017 sur ICI Radio-Canada Télé.

Le concours Tremplin s’inscrit dans la démarche de l’ONF visant à découvrir et à promouvoir le talent des cinéastes de la relève canadienne francophone hors Québec, en documentaire. En offrant une expérience concrète en production de film, Tremplin permet de franchir une étape essentielle au démarrage d’une carrière cinématographique. Pour Radio-Canada, il est important de diffuser ces documentaires de jeunes cinéastes d’ici afin qu’ils nous révèlent les grands enjeux de notre époque dans tout l’éventail de l’activité humaine.

  • Vaysha l’aveugle (8 min 15 s), de Theodore Ushev

Ne voyant que le passé de l’œil gauche et l’avenir de l’œil droit, Vaysha n’est pas une jeune fille comme les autres. Sa vision scindée l’empêche de vivre au présent.

Narré par la comédienne Caroline Dhavernas, ce court métrage est l’adaptation d’une nouvelle philosophique de l’auteur bulgare Georgi Gospodinov.

Habitué du FICFA, où il a présenté Sonámbulo en 2015, Theodore Ushev revient avec Vaysha l’aveugle, une animation ayant connu une tournée triomphale des festivals européens. Celle-ci s’est amorcée par une première mondiale au Festival international du film de Berlin 2016 et s’est poursuivie avec, entre autres récompenses, le prix du jury et le prix du jury junior pour un court métrage à Annecy.

Au Canada, le film a été sélectionné au Festival international du film de Toronto (TIFF), et il vient de remporter le prix du meilleur court métrage d’animation narratif ainsi que le prix du meilleur court métrage canadien au Festival international du film d’animation d’Ottawa.

Vaysha l’aveugle a été produit à l’ONF par Marc Bertrand et la productrice exécutive Julie Roy, avec la participation d’ARTE France.

  • Une tête disparaît (9 min 30 s), de Franck Dion

Jacqueline n’a plus toute sa tête, mais qu’importe, pour son voyage au bord de la mer, elle a décidé de prendre le train toute seule, comme une grande !

Le cinéaste nous fait entrer dans l’esprit vacillant et fragile d’une dame âgée atteinte d’une démence neurodégénérative, mais qui est bien décidée à aller voir la mer, comme elle le fait chaque été.

Le film a reçu le prestigieux Cristal d’Annecy du meilleur court métrage, la plus haute distinction du palmarès.

Une tête disparaît est une coproduction de Franck Dion et Richard Van Den Boom pour Papy3D, de Julie Roy pour l’ONF et d’Hélène Vayssières pour ARTE France.

  • Oscar (12 min), de Marie-Josée Saint-Pierre

Orchestrant avec maestria séquences animées et extraits d’archives, Oscar est un portrait touchant du pianiste virtuose Oscar Peterson qui, au crépuscule d’une carrière exceptionnelle, médite avec mélancolie sur la rançon de la gloire et les impacts de la vie d’artiste sur la vie familiale.

Le film a été sélectionné en première mondiale au LA Shorts Fest (1er au 8 septembre 2016).

Oscar a été produit par Marie-Josée Saint-Pierre et Jocelyne Perrier pour MJSTP Films et Marc Bertrand pour l’ONF, avec la collaboration de Télé-Québec.

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Liens connexes

Festival international du cinéma francophone en Acadie
Radio-Canada
Studio de la francophonie canadienne – Acadie
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Télé-Québec

Relations avec les médias

  • Madeleine Blanchard
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  • L’ONF en bref

    Fondé en 1939 et unique en son genre, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, coproduit et distribue des documentaires et des films d’animation distinctifs, engageants, pertinents et innovants. Incubateur de talents, il est un des plus grands laboratoires de création au monde. Depuis plus de huit décennies, l’ONF permet aux Canadiennes et aux Canadiens de se raconter et de se rencontrer. Ses films sont de plus une ressource éducative fiable et accessible. L’ONF possède également une expertise reconnue mondialement en préservation et en conservation, en plus d’une riche collection vivante d’œuvres qui constituent un pilier important du patrimoine culturel du Canada. Jusqu’à maintenant, l’ONF a produit plus de 14 000 œuvres, dont 6500 sont accessibles gratuitement en ligne sur onf.ca. L’ONF ainsi que ses productions et coproductions ont remporté au-delà de 7000 prix, dont 11 Oscars et un Oscar honorifique récompensant l’excellence de l’organisation dans toutes les sphères de la cinématographie.