1. Espace média

  2. Communiqués

Sept courts métrages de l’ONF rendent hommage aux lauréats et lauréates des PGGAS : les films seront lancés le 14 juin à 21 h sur les plateformes de l’ONF, CBC Gem et ICI TOU.TV. La collection des films de l’ONF pour les PGGAS atteint 125 titres.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
14/06/2025

Images fournies par l’ONF.

Le 14 juin 2025 – Montréal – Office national du film du Canada (ONF)

Sept courts métrages de l’Office national du film du Canada qui célèbrent l’excellence dans les arts du spectacle au Canada feront leur première en ligne le samedi 14 juin à 21 h (HAE), immédiatement après la cérémonie de remise des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle (PGGAS) de 2025 au Centre national des Arts, à Ottawa.

La population canadienne pourra voir les hommages filmiques présentés aux lauréates et lauréats de cette année sur les plateformes de l’ONF, de même que sur ICI TOU.TV (en français) et sur CBC Gem (en anglais).

Depuis plus de 17 ans, l’Office national du film du Canada réunit des cinéastes de renom, des productrices et producteurs de l’ONF ainsi que des équipes de création de partout au pays autour d’une mission commune : réaliser de brefs hommages cinématographiques aux légendes canadiennes des arts du spectacle. Cette année, ce sont les réalisatrices canadiennes chevronnées Tara Johns et Monique LeBlanc qui ont relevé ce défi.

La collection de films de l’ONF pour les PGGAS compte maintenant 125 courts métrages, créés au fil d’un partenariat avec la Fondation des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle, établi en 2008.

Les lauréates et lauréats et leurs films

  • Réalisation de Tara Johns et production de Robert Vroom
    • Le foutu livre suit le légendaire producteur de musique torontois et lauréat du Prix de la réalisation artistique Bob Ezrin, qui peine à rédiger ses mémoires. Découragé par les pressions qu’il subit pour rendre justice à une vie où se sont côtoyés les grands noms du rock, les réussites professionnelles et les souvenirs familiaux, il cherche conseil auprès d’Alice Cooper et de ses propres enfants. Les conversations vidéo, les anecdotes amusantes et les images d’archives que capte le film ne laissent aucun doute : la véritable histoire que Bob Ezrin doit raconter ne se limite pas à ses prestigieux succès. C’est aussi celle de la famille et de l’amour qui ont donné un sens à tout cela. 
    • Dans Tout simplement moi, un acteur en difficulté coiffé d’une tête de loup se rend dans le cabinet d’un thérapeute réputé pour obtenir conseil. Tandis que le psychiatre à tête de renard ne cesse d’interrompre la séance pour répondre au téléphone, celle-ci se transforme en un commentaire comiquement surréaliste sur les angoisses liées à l’ambition artistique et à l’estime de soi. Le patient commence alors à remettre en question la légitimité des critiques élogieuses que récolte son thérapeute — jusqu’à ce que le masque tombe et ne révèle nul autre que l’acteur légendaire Graham Greene, originaire du sud-ouest de l’Ontario et lauréat du Prix de la réalisation artistique.
    • Le temps file met en scène le célèbre compositeur contemporain montréalais et lauréat du Prix de la réalisation artistique Denis Gougeon dans deux rôles étonnants : celui du pilote et celui du contrôleur aérien. En évoquant à la fois les envolées de l’imagination et la précision nécessaires à la création de sa musique, Denis Gougeon raconte sa découverte de lui-même et son parcours musical, qui l’ont amené à jouer ses innombrables compositions dans le monde entier tout en restant très ancré au Québec.
    • Dans La ruelle en moi, l’humoriste montréalais chevronné et lauréat du Prix de la réalisation artistique Patrick Huard guide son jeune apprenti le long d’un parcours fantaisiste, au gré des leçons de vie qu’il tire des babioles étalées tout autour. À l’aide de ses propres histoires de résilience, de créativité et de responsabilité, il met à l’épreuve les compétences du garçon. L’adolescent possède-t-il les qualités nécessaires pour travailler dans la boutique ?
    • Un rapatriement sonore est un film hybride, mi-vidéoclip mi-création parlée, qui rend hommage au lauréat du Prix du Centre national des Arts Jeremy Dutcher et à sa reprise de possession des chants ancestraux et de la langue de la Nation wolastoqiyik. Présentant des performances intimistes en langue wolastoqey, des archives vocales et des images oniriques, le film retrace l’émancipation de Jeremy, passé d’un silence opaque à un chant ardent et affranchi.
  • Réalisation de Monique LeBlanc et production de Christine Aubé
    • Fondatrice de la société Red Sky Performance, la lauréate du Prix de la réalisation artistique Sandra Laronde a révolutionné le récit autochtone. Histoires incarnées capte son parcours artistique à l’aide d’extraits de ses productions de danse et de son film Land Dances Us, conçu au moyen de l’IA, ainsi que d’extraordinaires images de la région ontarienne de Temagami, lieu de son enfance et source de son inspiration.
    • Inspirer par l’exemplarité suit la trajectoire de la lauréate du Prix Ramon John Hnatyshyn pour le bénévolat dans les arts du spectacle, April Hubbard, de l’artiste exclue à la force révolutionnaire qu’elle représente maintenant sur la scène culturelle de la Nouvelle-Écosse. Avec une détermination sans faille, la créatrice de Halifax transforme les espaces artistiques, casse les perceptions et se livre à de captivantes performances, tout en ouvrant des possibilités accessibles à l’ensemble des artistes. Première personne handicapée à assurer la présidence du festival Halifax Fringe et cofondatrice de l’organisme DisabilityX, elle incarne la libération créatrice qui transcende les limitations physiques, démontrant ainsi que la véritable vision artistique ne connaît pas de frontières.

Les réalisatrices

Tara Johns

Albertaine d’origine, la scénariste et réalisatrice Tara Johns mène sa carrière cinématographique à Montréal. En 2001, son premier court métrage, Killing Time, remporte le Prix du meilleur court métrage canadien au Worldwide Short Film Festival de Toronto et figure parmi les 10 meilleurs courts métrages québécois de la décennie aux Rendez-vous du cinéma québécois. Plus récemment, elle a été sollicitée par MarVista Entertainment afin d’assurer la réalisation du film Our Christmas Mural (2023) pour Hallmark. Elle travaille actuellement à son nouveau projet de long métrage, Good Bones, avec Palomar Films. 

Monique LeBlanc

Figure de proue de l’industrie cinématographique de l’Est du Canada, la réalisatrice, comédienne, scénariste, autrice et productrice Monique LeBlanc s’intéresse aussi bien au documentaire qu’à la fiction. Au nombre de ses créations applaudies, citons l’adaptation cinématographique du recueil de poésie de Louise Dupré Plus haut que les flammes (2020), et son quatrième long métrage, Les géographies de DAR (2023), lequel marque une cinquième collaboration avec l’ONF.

– 30 –

Version en anglais ici | English version here.

Relations avec les médias

  • L’ONF en bref

    Depuis plus de 80 ans, l’Office national du film du Canada (ONF) produit, distribue et conserve ces histoires, qui forment aujourd’hui un vaste patrimoine audiovisuel représentant les Canadiens et Canadiennes.

    Pour raconter ces histoires, l’ONF collabore avec des cinéastes de partout au pays, de toutes les générations et de tous les horizons. Il mobilise leur force créative afin de créer du contenu pertinent et toujours plus audacieux qui rejoint un public curieux, engagé et diversifié. L’ONF travaille également avec les spécialistes de l’industrie pour favoriser l’innovation dans toutes les sphères du récit, du format aux modes de diffusion.

    Chaque année, une cinquantaine de films d’animation et de documentaires percutants s’ajoutent à sa vaste collection de plus de 14 000 titres, dont la moitié sont accessibles gratuitement sur onf.ca.

    Par sa mission, son statut et ses productions, l’ONF nourrit l’identité culturelle canadienne et façonne aujourd’hui le Canada de demain.