Le 20 avril 2017 – Montréal – Office national du film du Canada (ONF)

Ce que nous protégeons, deuxième volet de la programmation spéciale en ligne Canada 150 – 1 pays en 4 temps, est offert dès aujourd’hui sur ONF.ca. Inspiré de la dernière phrase de l’hymne national canadien, « Protégera nos foyers et nos droits », ce volet compte 14 films et une œuvre interactive et fait la part belle à l’environnement en vue du Jour de la Terre (22 avril). Tirées de la collection de l’ONF, les histoires proposées reflètent les valeurs que nous nous efforçons de protéger au pays. Des demandeurs d’asile venus au Canada pour échapper à la violence homophobe à une petite communauté de fermiers qui rêve d’un virage biologique total sur l’Île-du-Prince-Édouard, les moyens que nous prenons pour traiter les enjeux liés à l’environnement, à la culture, à la société et aux droits de la personne contribuent grandement à nous définir.

Le premier volet de la programmation 1 pays en 4 temps, Ce que nous appelons un « chez-nous », a été lancé en février, et les deux derniers seront dévoilés graduellement au cours de l’année : Ce que nous recherchons en juin et Ce que nous revendiquons en septembre.

Films et œuvre interactive

Ce que nous protégeons compte notamment trois longs métrages documentaires. Le peuple invisible (2007), de Richard Desjardins et Robert Monderie, montre le parcours de la nation algonquine du Québec et dénonce ses conditions de vie actuelles, racontant une histoire vieille de 5000 ans encore jamais portée à l’écran. Une dernière chance (2012), du réalisateur acadien Paul Émile d’Entremont, suit la trajectoire de cinq demandeurs d’asile au Canada qui ont fui leur pays d’origine pour échapper à la violence homophobe. Pour sa part, Policières : en mission de paix (2004), de Barry Lank, est un documentaire saisissant sur deux policières canadiennes qui se joignent à la police civile des Nations Unies au Timor oriental.

Font également partie de ce volet le documentaire interactif Terre de froid (2009), où la réalisatrice Dianne Whelan accompagne une expédition militaire pour hisser un drapeau à l’extrême nord du territoire canadien, et le court métrage Le chœur d’une culture (2009) de Marie-France Guerrette, qui présente le périple mémorable de la chorale francophone Saint-Jean, d’Edmonton, pour participer aux festivités du 400^e anniversaire de Québec.

Sélection de films sur l’environnement

Pour souligner le Jour de la Terre et le 150^e anniversaire de la Confédération, l’ONF a spécialement sélectionné 10 films de sa collection explorant les défis posés par les questions environnementales d’un bout à l’autre du pays.

Devant l’implantation de l’agriculture industrielle à l’Île-du-Prince-Édouard, Une île verte (2013), de Millefiore Clarkes, ose poser la question suivante : et si l’industrie agricole de l’île prenait le virage biologique ?

Du grand large aux Grands Lacs (1982), de Jacques Gagné et Jacques-Yves Cousteau, explore, à bord de la Calypso, cette magnifique voie d’eau qui, du Saint-Laurent au lac Supérieur, pénètre jusqu’au cœur de l’Amérique du Nord, suivant le cours qu’emprunta Jacques Cartier.

Trou Story (2011), de Richard Desjardins et Robert Monderie, raconte l’histoire des mines au Canada, faite de profits faramineux réalisés au mépris de l’environnement et de la santé des travailleurs.

Dans Pipelines, pouvoir et démocratie (2015), d’Olivier D. Asselin, militants et politiques se mobilisent contre les projets d’oléoducs au Québec, et notamment contre la construction d’un port pétrolier à Cacouna.

La fin d’un mythe (1971), de Bill Mason, scrute l’histoire du loup canadien et la relie à celle d’autres espèces, victimes elles aussi de l’humain et de sa technologie.

Dans Les porteurs d’espoir (2010), Fernand Dansereau s’intéresse à un projet pédagogique expérimental mené dans une école primaire publique du Québec, posant un regard optimiste sur l’éducation des nouvelles générations à l’heure des grands problèmes environnementaux.

À l’ombre (1997), de Tali, raconte une journée à la plage, où une bande de joyeux vacanciers se prélassent… à l’ombre des nuages. Un court métrage d’animation au dénouement inattendu et au message environnemental subtil.

Quelques raisons d’espérer (2001), de Fernand Dansereau, trace un portrait de Pierre Dansereau, professeur québécois, humaniste et écologiste reconnu mondialement pour ses recherches sur les écosystèmes.

Pour ne pas perdre le Nord (2009), de Sarah McNair-Landry, aborde le problème des montagnes de déchets qui s’accumulent au Nunavut.

Le mont Rigaud, une colline chez les hommes (2000), d’André Desrochers, amène à découvrir les beautés de ce mont, vieux de plus de 560 millions d’années et mondialement reconnu comme l’un des maillons écologiques importants de l’est de l’Amérique du Nord.

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