Le 25 avril 2017 – Vancouver – Office national du film du Canada (ONF)

Les titres proposés par l’Office national du film du Canada (ONF) au NorthwestFest d’Edmonton (qui se déroulera du 5 au 14 mai 2017) mettent en valeur les productions, les histoires et l’inventivité de la région avec une expérience en RV novatrice issue d’Edmonton, ainsi que trois puissants documentaires.

Le samedi 13 mai, de midi à 17 h à l’Art Gallery of Alberta (AGA), le festival accueillera la première dans l’Ouest canadien du projet multiformat du Studio du Nord-Ouest de l’ONF Invisible World, réunissant film interactif et réalité virtuelle. Cette œuvre d’une équipe de création entièrement edmontonienne, composée entre autres de l’auteur et photographe Tyler Enfield, de l’artiste spécialisé en interactivité Galen Scorer et de la productrice Bonnie Thompson, sera présentée dans le cadre de deux projections interactives à la salle de cinéma de l’AGA, avec des commissaires invités, tandis que Invisible World: The VR Experience sera offert dans le hall d’entrée de l’AGA, où des écrans tactiles seront mis à la disposition des utilisateurs qui pourront vivre l’expérience au moyen de l’application. Les gens peuvent aussi visionner la production interactive Web où qu’ils soient, à https://www.nfb.ca/invisibleworld.

Long métrage documentaire sur un groupe diversifié de jeunes rêveurs qui tentent de donner une nouvelle impulsion à leur vie à Fort McMurray, Limit Is the Sky (Chasseurs de rêves), de Julia Ivanova, sera présenté pour la première fois à Edmonton le 6 mai à 16 h au Metro Cinema, en présence de la réalisatrice. Autre production du Studio du Nord-Ouest, Limit Is the Sky a reçu récemment le prix Multimédia 2016 de la Petroleum History Society de Calgary.

Aussi produit par le Studio du Nord-Ouest et présenté en première albertaine au NorthwestFest, this river (cette rivière) ― un court métrage documentaire primé que signent Katherena Vermette et Erika MacPherson ― offre un point de vue autochtone sur l’insoutenable expérience que représente la recherche d’un être cher porté disparu. Projeté le 13 mai à 13 h 30 à l’hôtel Matrix, this river vient tout juste d’être sacré meilleur court métrage documentaire à la cinquième édition des prix Écrans canadiens.

Le long métrage documentaire produit à Toronto The Apology (Avant qu’il ne soit trop tard…), de Tiffany Hsiung, fera ses débuts sur les écrans albertains le 10 mai à 19 h au Metro Cinema. Le film suit la trajectoire personnelle de trois anciennes « femmes de réconfort » qui figuraient parmi les quelque 200 000 adolescentes et jeunes adultes que l’armée japonaise impériale a enlevées et forcées à l’esclavage sexuel durant la Deuxième Guerre mondiale. À la suite de sa première mondiale au Festival international du film de Toronto, The Apology a été présenté dans les festivals internationaux et a récemment remporté le Prix du public au Festival du film de Cork.

Faits en bref

Invisible World: The VR Experience

Invisible World: The VR Experience est une expérience HTC Vive qui permet au public d’explorer les points de vue de trois différents personnages dont les destins s’entremêlent lors d’un événement dramatique concernant un jeune garçon au Cambodge. Le scénario se développe selon trois perspectives portées par trois plans différents qui convergent de façon linéaire vers la même conclusion. Contrairement à la plupart des vidéos à 360° qui créent une expérience sans cadre, Invisible World: The VR Experience recourt à l’interactivité et invite le public à bouger à l’intérieur et autour des plans cinématographiques.

Raconté en khmer, en anglais et en français par l’acteur François Chau (Perdus, Hawaii 5-0) et l’auteure Madeleine Thien, récompensée du prix Banque Scotia Giller 2016 et d’un prix littéraire du Gouverneur général, Invisible World: The VR Experience est coproduit par le Media Lab du Canadian Film Centre (CFC) et le Studio du Nord-Ouest de l’ONF. Il a été créé par Tyler Enfield et Galen Scorer avec le soutien créatif et technique de gskinner. Les productrices sont Bonnie Thompson (ONF) et Ana Serrano (Media Lab du CFC). Ana Serrano et David Christensen (ONF) sont les producteurs exécutifs.

Limit Is the Sky

Limit Is the Sky brosse un portrait honnête et sans compromis d’une nouvelle génération de jeunes à la fois hétérogène, ambitieuse et aveuglément séduite par l’argent et le mode de vie qu’il procure. La caméra accompagne six jeunes Canadiens et Canadiennes, dont un réfugié du Moyen-Orient et un autre d’Afrique, venus s’installer à Fort McMurray, la capitale de la troisième réserve de pétrole en importance au monde. Pour ces jeunes rêveurs aux prises avec leurs propres perceptions de l’argent, de la gloire et de la réussite personnelle, « Fort Mac » deviendra un véritable banc d’essai dans le contexte de la chute du prix du pétrole, de l’incertitude de l’économie et, plus récemment, des feux de forêt dévastateurs. Limit Is the Sky est produit par Bonnie Thompson. David Christensen en est le producteur exécutif pour le Studio du Nord-Ouest de l’ONF.

this river

Gagnant du prix Coup de cœur du jury au Festival Présence autochtone tenu à Montréal, this river s’attache à Kyle Kematch et Katherena Vermette, deux Winnipégois ayant connu l’immense chagrin de perdre un être cher. L’une des sœurs de Kyle a disparu il y a plus de cinq ans. Il travaille aujourd’hui pour l’organisme bénévole Drag the Red, qui mène des recherches dans la rivière Rouge afin de trouver des indices qui auraient un lien avec des membres disparus de la communauté autochtone. Katherena est une poète et une auteure dont toutes les œuvres s’inspirent d’un drame familial survenu il y a plus de vingt ans. Bien que les circonstances de la perte que chacun d’eux a subie diffèrent, Kyle et Katherena incarnent la beauté, la dignité, la résilience et le militantisme né du besoin d’agir. this river est produit par Alicia Smith. David Christensen en est le producteur exécutif pour le Studio du Nord-Ouest de l’ONF.

The Apology

The Apology suit la trajectoire personnelle de trois « grands-mères » — grand-mère Gil en Corée du Sud, grand-mère Cao en Chine et grand-mère Adela aux Philippines. En tant que « femmes de réconfort », elles figuraient parmi les quelque 200 000 adolescentes et jeunes adultes que l’armée japonaise impériale a enlevées et forcées à l’esclavage sexuel durant la Deuxième Guerre mondiale. Murées depuis des décennies dans le silence et la honte de leur passé, elles savent qu’il ne leur reste que peu de temps pour témoigner des faits réels et faire en sorte que cette horrible page d’histoire marque les mémoires. Anita Lee est la productrice et productrice exécutive du film pour le Studio de l’Ontario, à Toronto.

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Liens connexes

NorthwestFest
Art Gallery of Alberta
Metro Cinema
Matrix Hotel