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A Better Man, le puissant documentaire d’Attiya Khan et de Lawrence Jackman, à l’affiche du Hot Docs Ted Rogers Cinema du 9 au 21 juin. Le long métrage d’Intervention Productions et de l’ONF suit le remarquable processus de guérison d’une survivante de maltraitance et de son agresseur.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
17/05/2017

Attiya et Steve dans un café.

« Un regard compatissant sur la violence conjugale qui démontre clairement que les auteurs de mauvais traitements ont besoin d’aide et non de la censure sociale […] un film magnifique qui sonde de grandes profondeurs […] » – The Globe and Mail

17 mai 2017 – Toronto – Office national du film du Canada (ONF)

Après avoir enchaîné les projections et déclenché un débat crucial sur la violence sexiste et sur la justice réparatrice au Festival Hot Docs cette année, le long métrage documentaire d’Attiya Khan et de Lawrence Jackman, A Better Man (Intervention Productions/Office national du film du Canada), poursuit sa mission en salle au Hot Docs Ted Rogers Cinema, du 9 au 21 juin. Pendant la première fin de semaine de projections, les deux réalisateurs assisteront à trois séances de questions et réponses, soit le vendredi 9 juin à 18 h 30, le samedi 10 juin à 18 h 30 et le dimanche 11 juin à 20 h 45. (Pour consulter l’horaire complet, visiter le site web du Hot Docs Ted Rogers Cinema.)

Il y a de cela 22 ans, Attiya Khan, 18 ans, courait à toutes jambes dans les rues. Craignant pour sa vie, elle fuyait son ex-copain, Steve, le jeune homme qui la brutalisait quotidiennement. Aujourd’hui, après toutes ces années, Attiya a demandé à Steve de la rejoindre dans un café. Bien sûr, elle a poursuivi sa route, mais elle porte encore les séquelles émotives de leur relation. Elle souhaite savoir quels souvenirs en garde Steve et comment il explique ce qu’il lui a fait. Découvrir s’il conserve lui aussi des meurtrissures, mais plus encore : lui demander s’il accepte d’assumer la responsabilité de ses actes.

Filmée par Attiya avec le consentement de Steve, cette première rencontre qui trahit des émotions à fleur de peau constitue le point de départ d’un courageux retour dans un douloureux passé. A Better Man suit les conversations intimes qui se déroulent entre l’ancien couple et le thérapeute Tod Augusta-Scott, reconnu pour son travail auprès des hommes ayant eu recours à la violence. Alors que Steve et Attiya retrouvent leurs anciens appartements, leur école et les lieux qu’ils fréquentaient, deux types de souvenirs bien distincts refont surface. Démontrant une empathie et un courage étonnants, Steve et Attiya dévoilent leur vulnérabilité afin de s’aider mutuellement à surmonter cette violence, blessure de leur passé commun. Si le récit et le processus de guérison d’Attiya constituent le pivot du film, il s’agit néanmoins de l’histoire de Steve aussi bien que de la sienne. Pour la toute première fois, il parle des mauvais traitements infligés et se montre prêt à affronter ouvertement le passé.

A Better Man ouvre une perspective novatrice en matière de prévention de la violence familiale. Il nous présente une vision inédite et nuancée non seulement du processus de guérison, mais aussi de la révélation que peut provoquer chez tous les intervenants la responsabilisation des hommes à l’égard de leur comportement violent. Il donne également au public le pouvoir d’aborder cette lutte sous un angle différent, que ce soit à l’intérieur d’une relation personnelle ou dans le cadre d’un militantisme plus large.

Décrit par Maclean’s comme un « film si puissant qu’il pourrait empêcher que la violence fasse de nouvelles victimes », A Better Man sera aussi mis à disposition pour des projections communautaires et pour utilisation à des fins éducatives (il sera accompagné d’un guide pédagogique élaboré par des professionnels de l’éducation) et professionnelles. Pour en savoir plus et pour obtenir des ressources, aller à www.abettermanfilm.com.

A Better Man est le fruit du travail d’une équipe presque entièrement composée de femmes, notamment la directrice de la photographie Iris Ng (Stories We Tell, Making a Murderer) et la compositrice Lesley Barber (Manchester by the Sea, The Apology). Le film est produit par Christine Kleckner pour Intervention Productions et Justine Pimlott pour le Studio de l’Ontario de l’ONF, établi à Toronto. Les producteurs exécutifs pour Intervention Productions sont Sarah Polley, Kathy Avrich-Johnson et Janice Dawe. Anita Lee est la productrice exécutive pour l’ONF. Jane Jankovic est la productrice exécutive pour TVO.

Le film a été présenté en première mondiale le 30 avril dernier au Festival canadien du documentaire international Hot Docs.

Horaire des projections

  • Vendredi 9 juin à 18 h 30 (suivie d’une séance de questions et réponses avec les cinéastes)
  • Samedi 10 juin à 13 h 30
  • Samedi 10 juin à 18 h 30 (suivie d’une séance de questions et réponses avec les cinéastes)
  • Dimanche 11 juin à 20 h 45 (suivie d’une séance de questions et réponses avec les cinéastes)
  • Lundi 12 juin à 15 h et 21 h
  • Mardi 13 juin à 13 h et 21 h
  • Mercredi 14 juin à 15 h 30 et 21 h 30
  • Jeudi 15 juin à 14 h et 21 h
  • Lundi 19 juin à 21 h 15
  • Mardi 20 juin à 16 h 15
  • Mercredi 21 juin à 21 h 30

À propos des cinéastes

Attiya Khan

La Torontoise Attiya Khan (coscénariste et coréalisatrice) est une féministe, une survivante de violence conjugale ainsi qu’une conseillère et défenseure de longue date des femmes et des enfants victimes de maltraitance. C’est son expérience personnelle et professionnelle de la violence conjugale qui lui a inspiré l’idée de créer A Better Man en 2012. Avec sa famille, elle a récemment fondé au YWCA de Toronto un programme de bourse à l’intention des survivantes de violence conjugale.

Lawrence Jackman

Lawrence Jackman (coscénariste et coréalisateur) est un cinéaste et monteur établi à Toronto. Au cours des 15 dernières années, il a travaillé à beaucoup de films primés, principalement des fictions et des documentaires indépendants. En 2011, il a réalisé How Does It Feel (Ma leçon de chant), un court métrage documentaire sur l’importance de l’accomplissement artistique pour le chanteur Kazumi, atteint de paralysie cérébrale. Le film a remporté le prix Golden Sheaf du meilleur documentaire biographique en 2012.

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